Le Café géo propose cette semaine une analyse des résultats du premier tour de l'élection présidentielle à travers le regard du “friends and neighbours effect, c’est-à-dire du lien entre l’origine géographique d’un candidat et du vote en sa faveur", s'appuyant sur les travaux de Siegfried, devenus classiques pour les sciences humaines. Je vous laisse découvrir l'article passionant.
La sociologie siegfriedienne pose alors la question du vote de conviction, ou de la part de conviction dans le vote à l'échelle nationale. De multiples critères doivent être pris en considération avant le facteur idéologique qui peuvent aller de la structure de l'habitat de l'électeur à son sexe, en passant par son travail, sa mobilité ou son héritage culturel particulier. Pierre Barral à même proposé une typologie de régions politiques à partir des facteurs siegfriediens. Le vote serait alors affaire de fidélité, de rapport anthropologique plus que de convictions politiques profondes. Sans pousser à la caricature du canton de Saint-Fulgent transformé en véritable fief par Philippe de Villiers, c'est à mon avis l'un des grand apport de l'antrhopologie que de montrer que la politique est aussi affaire de relations affective, de rapport de soumission à protection ou de don et de contre-don cognitifs. Bref, en même temps, je me pense pas que l'on puisse cela à réduire les débats d'idées à une vasque mascarade. Cette analyse, à mon sens..., nous rappelle juste que la démocratie etla politisation qu'elle induit, n'est pas un du mais un pari qui n'est pas encore tout à fait réussi.
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