30 avril, 2007
Election présidentielle: les Stanbouliotes sont dans la rue. Et nous?
Dimanche dernier, 1.2 million de personnes ont défilé dans les rues d'Istanbul pour affirmer leur attachement aux valeurs kémalistes du pays, leur attachement à la démocratie et à une laïcité exemplaire. En Turquie aussi, l'élection présidentielle met aujourd'hui en jeu deux visions du monde et deux avenirs possibles pour le pays. Au pouvoir depuis 2003, les islamistes modérés de l'AKP présenteny un bilan ambiguë associant réussite économique et conservatisme social. Après avoir obtenu du Premier Ministre Erdogan de ne pas se présenter à l'élection présidentielle, le 14 avril dernier, l'AKP a décidé de proposer au Parlement d'Ankara le nom de son ministre des affaires étrangères, Abdullah Gül.
Pour être élu, Abdullah Gül doit btenir les 2/3 des voix au Parlement. Après un premier tour de vote boycotté vendredi au Parlement par l'oppostion, il a refusé de retirer sa candidature, la réaffirmant même après la manifestion d'hier. Un second tour de vote aura lieu mercredi. Si Gül n'ontient pas les 2/3 des voix, un troisième tour aura lieu une semaine après, mais cette fois-ci, le candidat de l'AKP devra obtenir uniquement la moitié des voix parlementaires. Aujourd'hui, Erdogan s'est prononcé pour une union nationale, mais le discours Premier Ministre et son candidat semble déjà plus nuancè qu'aupparavant. De son côté, l'opposition républicaine appelle à une alliance anti-gouvernementale. Il n'en reste pas moins, qu'à travers cette crise, la société turque témoigne de sa vitalité politique et de l'attachement à ses valeurs kémalistes qui fondent la Turquie moderne, laïque et démocratique.
Reste une inconnue à l'affaire, à savoir l'armée, garante des institutions et qui à déjà commit quatre coups d'Etat en cinquante ans, pour préserver le pays d'une dérive despotique ou extrémiste. Or, l'Etat-Major a exprimé samedi son "inquiétude" envers l'idée que le Parlement élise à la présidence de la République un homme issu de l'AKP. Même au non des valeurs laïque et démocratique un nouveau coup d'Etat serait peut être pire que tout pour la Turquie. Cependant, les partis d'opposition se sont opposés à cette prise de parole et défendent un règlement démocratique. Après le coup de force réalisé par les Stanbouliotes, dimanche, tous les partenaires sociaux et l'essentiel des partis réclament des élections législatives anticipées. Après l'Arménie et l'Ukraine, la mobilisation politique turque est en train de donner une leçon de vitalité à l'Europe et à la France en particulier, montrant les voies possibles d'une opposition véritable lorsque le débat est confisqué par un parti dominant à la vision du monde qui est réfuté par les citoyens.
29 avril, 2007
Les amitiés locales: un pari démocratique inabouti
Le Café géo propose cette semaine une analyse des résultats du premier tour de l'élection présidentielle à travers le regard du “friends and neighbours effect, c’est-à-dire du lien entre l’origine géographique d’un candidat et du vote en sa faveur", s'appuyant sur les travaux de Siegfried, devenus classiques pour les sciences humaines. Je vous laisse découvrir l'article passionant.
La sociologie siegfriedienne pose alors la question du vote de conviction, ou de la part de conviction dans le vote à l'échelle nationale. De multiples critères doivent être pris en considération avant le facteur idéologique qui peuvent aller de la structure de l'habitat de l'électeur à son sexe, en passant par son travail, sa mobilité ou son héritage culturel particulier. Pierre Barral à même proposé une typologie de régions politiques à partir des facteurs siegfriediens. Le vote serait alors affaire de fidélité, de rapport anthropologique plus que de convictions politiques profondes. Sans pousser à la caricature du canton de Saint-Fulgent transformé en véritable fief par Philippe de Villiers, c'est à mon avis l'un des grand apport de l'antrhopologie que de montrer que la politique est aussi affaire de relations affective, de rapport de soumission à protection ou de don et de contre-don cognitifs. Bref, en même temps, je me pense pas que l'on puisse cela à réduire les débats d'idées à une vasque mascarade. Cette analyse, à mon sens..., nous rappelle juste que la démocratie etla politisation qu'elle induit, n'est pas un du mais un pari qui n'est pas encore tout à fait réussi.
La sociologie siegfriedienne pose alors la question du vote de conviction, ou de la part de conviction dans le vote à l'échelle nationale. De multiples critères doivent être pris en considération avant le facteur idéologique qui peuvent aller de la structure de l'habitat de l'électeur à son sexe, en passant par son travail, sa mobilité ou son héritage culturel particulier. Pierre Barral à même proposé une typologie de régions politiques à partir des facteurs siegfriediens. Le vote serait alors affaire de fidélité, de rapport anthropologique plus que de convictions politiques profondes. Sans pousser à la caricature du canton de Saint-Fulgent transformé en véritable fief par Philippe de Villiers, c'est à mon avis l'un des grand apport de l'antrhopologie que de montrer que la politique est aussi affaire de relations affective, de rapport de soumission à protection ou de don et de contre-don cognitifs. Bref, en même temps, je me pense pas que l'on puisse cela à réduire les débats d'idées à une vasque mascarade. Cette analyse, à mon sens..., nous rappelle juste que la démocratie etla politisation qu'elle induit, n'est pas un du mais un pari qui n'est pas encore tout à fait réussi.
La chair est faible à l'UDF
J'apprends ce matin qu'Hervé Morin, président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale et fidèle de François Bayrou, votera le 6 mai prochain pour Nicolas Sarkozy, en raison de l'interêt supérieur du pays et de l'incompétence de Ségolène Royal. A l'UDF, la chair est faible et l'entreprise de séduction menée dès les résultats du premier tour par Gilles de Robien semble payante au sein de ses rangs, soucieux que les députés UDF sont etes retrouver leurs sièges à l'Assemblée Nationale le mois prochain. Le sentiment d'incompétence que peut susciter Ségolène Royal, légitime au regard de sa campagne et de ses expériences ministérielles, pèse lourd sur les épaules de la candidate socialiste. Ce sentiment a déja fait voter beaucoup d'hommes de gauche pour le projet de François Bayrou dans lequel nous nous reconnaissions bien mieux, et aujourd'hui, il rend fébriles certains députés UDF à faire le grand pas, celui que pourtant nous attendions. Les militants socialistes, certains de ses illustres et antiques dirigeants travaillant contre le rapprochement entre le PS et l'UDF sont responsables de cela.
Bien entendu la décision d'Hervé Morin ne me convient pas, je la trouve navrante, même si j'entends tout à fait son procès en incompétence. Mais après la campagne menée par François Bayrou, après la ligne de conduite qu'il a pris depuis trois ans, peut-on sérieusement voter aujourd'hui pour Nicolas Sarkozy sans faire naître chez ceux qui ont fait confience au projet de l'UDF un sentiment de déception, si ce n'est d'afflixion? Nous avons eu le courage d'exercer notre esprit critique, de voter pour un projet et de nous séparer de notre famille politique d'origine, vous vous devez à présent de nous respecter, car c'est nous qui avons "fait surgir d'un coup la troisème force politique française, la seule force nouvelle de notre pays". Nous ne voulons pas de Nicolas Sarkozy, de sa France de demain et de sa vision du monde. Si vous faite un procès d'incompétence à Ségolène Royal je le fais aussi, mais quel procès je ne fais pas encore à Nicolas Sarkozy...
Rappelez vous les mots de Bayrou: "Nicolas Sarkozy va aggraver les problèmes de la démocratie et la fracture du tissu social" et "par sa proximité avec les milieux d’affaires et les puissances médiatiques, par son goût de l’intimidation et de la menace, va concentrer les pouvoirs comme jamais ils ne l’ont été. Par son tempérament, et les thèmes qu’il a choisis d’attiser, il risque d’aggraver les déchirures du tissu social, notamment en conduisant une politique d’avantage au plus riche." Est-ce cela que veulent les démocrates-sociaux? Jaques Delors vous demande aujourd'hui de considérer la candidature de Ségolène Royal après que Michel Rocard et Bernard Kouchner l'aient fait. Ces hommes n'ont ils pas fait preuve de leur éthique, n'est-ce pas en ces hommes là que vous devez faire confiance? François Bayrou ne donnera pas de consigne de vote, peut être dire t'il pour qui lui même votera. J'espère qu'il ira au bout de sa démarche sans quoi tout cela n'aura servi à rien, car voter pour Nicolas Sarkozy aujourd'hui, c'est revenir cinq ans en arrière, et c'est dire que renier tout ce qui s'est passé dans cette campagne.
Bien entendu la décision d'Hervé Morin ne me convient pas, je la trouve navrante, même si j'entends tout à fait son procès en incompétence. Mais après la campagne menée par François Bayrou, après la ligne de conduite qu'il a pris depuis trois ans, peut-on sérieusement voter aujourd'hui pour Nicolas Sarkozy sans faire naître chez ceux qui ont fait confience au projet de l'UDF un sentiment de déception, si ce n'est d'afflixion? Nous avons eu le courage d'exercer notre esprit critique, de voter pour un projet et de nous séparer de notre famille politique d'origine, vous vous devez à présent de nous respecter, car c'est nous qui avons "fait surgir d'un coup la troisème force politique française, la seule force nouvelle de notre pays". Nous ne voulons pas de Nicolas Sarkozy, de sa France de demain et de sa vision du monde. Si vous faite un procès d'incompétence à Ségolène Royal je le fais aussi, mais quel procès je ne fais pas encore à Nicolas Sarkozy...
Rappelez vous les mots de Bayrou: "Nicolas Sarkozy va aggraver les problèmes de la démocratie et la fracture du tissu social" et "par sa proximité avec les milieux d’affaires et les puissances médiatiques, par son goût de l’intimidation et de la menace, va concentrer les pouvoirs comme jamais ils ne l’ont été. Par son tempérament, et les thèmes qu’il a choisis d’attiser, il risque d’aggraver les déchirures du tissu social, notamment en conduisant une politique d’avantage au plus riche." Est-ce cela que veulent les démocrates-sociaux? Jaques Delors vous demande aujourd'hui de considérer la candidature de Ségolène Royal après que Michel Rocard et Bernard Kouchner l'aient fait. Ces hommes n'ont ils pas fait preuve de leur éthique, n'est-ce pas en ces hommes là que vous devez faire confiance? François Bayrou ne donnera pas de consigne de vote, peut être dire t'il pour qui lui même votera. J'espère qu'il ira au bout de sa démarche sans quoi tout cela n'aura servi à rien, car voter pour Nicolas Sarkozy aujourd'hui, c'est revenir cinq ans en arrière, et c'est dire que renier tout ce qui s'est passé dans cette campagne.
28 avril, 2007
Le débat Royal - Bayrou: un moment de modernisation de la vie politique
"Un moment de modernisation de la vie politique" c'est ainsi que Ségolène a qualifié "ce dialogue en toute liberté et en toute intelligence" - plus que son débat - avec François Bayrou, à son issue. Le débat a donc eu lieu malgré les pressions exercées par l'UMP et malgré l'avis des dinos conservateurs du P.S., qui ont tenté de s'y opposer. Bref il a eu lieu et c'est une bonne chose. Aurait-on voulu empecher deux personnes de discuter? Nous sommes tous encore libres de le faire et Ségolène Royal et François Bayrou comme tout autre individu. Une ségolène Royal détendue et un François Bayrou relaxé et plein d'humour, ça change, et les résultats sont là. Tout c'est bien passé et l'ensemble m'a semblé constructif. Une discussion politique est donc possible sans basses attaques et sans hypochrisie. Une référence pour celui qui viendra le 2 mai entre Royal et Sarkozy. En celà peut-être, ce débat est effectivement et déja un pas vers la modernité. Il ouvre du moins la porte des possibles, celle d'une véritable sociale-démocratie française.
Ce débat je l'attendais, et il ne m'a pas déçu. Les deux sont donc en grande partie sur la même longueur d'onde, ils ont une même vision du monde. Une nouvelle république, une dose de proportionnelle, des valeurs humanistes et une même considération de l'homme, d'est déjà ça. Puisque Ségolène nous en laisse juge, oui je pense qu'il y a plus de points de convergence que de divergence entre les deux candidats. La question est donc de savoir si les choses iront à leur terme. Emmanuelli relance ses humeurs séparatistes en proposant un grand parti de la gauche anti-lébérale. Cette gauche conservatrice est un poids mort pour les éléments modernes du P.S. S'il ne tombe pas de lui-même, il faudra s'en débarasser. Tout cela devra se faire après l'élection, et après l'élection seulement, tout comme François Bayrou devra se séparer des conservateurs à sa droite. Mais il semble que ceux-là partent tous seuls. Bon débaras.
François Bayrou ne donnera pas de consigne de vote, il s'y refuse et admet la liberté de ses électeurs. Sans doute dira-t-il, pour qui il votera - du moins l'a-t-il laissé entendre - ce qui est tout autre chose. Cependant, nous n'étions pas là devant une présidente et son Premier Ministre. François Bayrou ne semble pas parti pour accepter un ministère, ni même pour en réclamer un pour lui. Il se consacrera entièrement à la construction du Parti Démocrate qu'il va succéder à l'UDF. Reste cependant derrière tout cela la question des législatives prochaines. Les socialistes rendront-ils à Bayrou son soutien là ou les candidats du Parti Démocrates arriveront dans des triangulaires devant les candidats P.S.. Il est évident que c'est sur ce point que se diviseront les modernes et les conservateurs du P.S. Une bonne purge politique ne peut pas faire de mal.
Libellés :
Bayrou,
élection présidentielle,
France,
politique,
Royal
27 avril, 2007
L'élection ne lave pas!
Un faux-filet de viande de Salers dans l’assiette, des pâtes fraîches en attente et un bon morceau de Cantal à venir… voilà Nicolas Sarkozy à la télé. Comme toujours à l’aise, facile, il se fait un peu chahuter, mais rien de bien méchant. Trop de députés, trop de syndicats, autant supprimer tout ça, c’est du moins ce que j’ai compris, mais bon j’avoue n’avoir écouté que d’une oreille. Le dialogue social ? Bien entendu, discutez et soyez d’accord avec moi à la fin, ou sinon tant pis. Arrivé au Birlou (cherchez pas vous ne trouverez pas… ), voilà le morceau de choix. Le candidat nous parle de « l’identité nationale française ». Enfin, je crois. Clandestin, regroupement familial, dealers en bas des immeubles, l’amalgamme est là, il ne s’est pas fait attendre, et il n’a même pas cherché à surprendre. Politique étrangère enfin: non à la Turquie à l’entrée dans l'Union Européenne - je rappelle qu'elle est déja en Europe, ne confondons pas tout - , les Etats-Unis sont nos amis et « ce que Monsieur Poutine a réalisé en Russie ce n’est pas rien » : charmant. Circonstance éternuente, un ancien directeur du KGB doit sembler bien sexy aux yeux d’un ancien ministre l’intérieur. Poutine en exemple, alors la France dans cinq sera-t-elle comme la Russie d’aujourd’hui ?
Enfin une phrase que j'approuve, « l’élection ne lave pas ». Un élu doit donc rendre des comptes, je promets de m’en souvenir et de vous en demander lorsqu’il le faudra. L’élection ne vous empêchera pas de rendre des comptes et à nous de vous en demander. Il ne servira à rien de dire que vous avez êtes élu, et de monter une France contre une autre. Quoique vous fassiez, vous devrez rendre des comptes, c’est vous qui l’avez dit et c’est nous qui vous le rappelerons. Mais certes, vous pouvez penser que ce sont là les mots d’une « bonne conscience de gauche qui parle de grands principes mais ne connaît rien à la réalité ». Un coup de réalité dans la tronche, ça fait mal. Vous verrez.
Enfin une phrase que j'approuve, « l’élection ne lave pas ». Un élu doit donc rendre des comptes, je promets de m’en souvenir et de vous en demander lorsqu’il le faudra. L’élection ne vous empêchera pas de rendre des comptes et à nous de vous en demander. Il ne servira à rien de dire que vous avez êtes élu, et de monter une France contre une autre. Quoique vous fassiez, vous devrez rendre des comptes, c’est vous qui l’avez dit et c’est nous qui vous le rappelerons. Mais certes, vous pouvez penser que ce sont là les mots d’une « bonne conscience de gauche qui parle de grands principes mais ne connaît rien à la réalité ». Un coup de réalité dans la tronche, ça fait mal. Vous verrez.
22 avril, 2007
Pour le second tour de l'élection présidentielle, Ségolène, il faudra venir chercher ma voix
On croit un peu trop vite que les hommes de gauche qui ont soutenu le projet politique de François Bayrou se rallierons sans broncher à Ségolène Royal, après s'être fait plaisir, pour voter contre Nicolas Sarkozy... Si les socialistes continuent à penser comme cela, c'est qu'ils n'ont vraiment rien compris à notre vote... Au second tour, mon suffrage ne sera pas du à Ségolène Royal. Si elle le veut, il faudra qu'elle vienne le chercher.
Je ne voterai pas utile, voilà un petit moment que je me positionne contre un tel comportement politique, et même si la vision de la société que propose Sarkozy m'est assez détestable, et, à vrai dire, me fait craindre beaucoup de choses en termes de liberté, et surtout un virage culturel comparale à celui que là France a connu en 1981, je ne voterai pas CONTRE lui, mais POUR un projet. Et J'attend toujours le projet de Ségolène Royal... La déclaration qu'elle a commis ce soir n'a rien pour me rassurer. Si elle ne décide pas à son tour de reprendre à son compte l'essentiel du projet de François Bayrou, elle n'aura pas mon vote, car sans cela, elle n'a pas de programme et aucune vision politique autre que cette détestable démocratie participative. Ségolène Royal, c'est un conservatisme moral reposant sur des valeurs morales désuettes. Et je dis, et écris cela depuis qu'elle fut ministre de la famille. Je ne choisirai pas le pragmatisme. Comme le dit Sarkozy, ce sont bien "deux visions de la société" et "deux façons de faire de la politique" qui s'opposent.
Des attitudes de certains socialistes, de certains membres de l'UDF, de François Bayrou aussi, me laissent toutefois espérer. J'espère que ce qui est possible deviendra réel. Beaucoup de choses dépendront de ce qu'elle dira, des positions qu'elle prendra, et de la confiance qu'elle m'inspirera. Elle appelle au rassemblement à son pacte présidentiel, mais en quoi serait-ce légitime, si, sur des raisons de principe, j'ai refuser de voter pour elle au premier tout? Cela voudrait dire que mon vote aujourd'hui ne vaut rien, et mes principes sont creux. Aujourd'hui elle n'a rien dit qui ne soit pour le mieux inutile. Ses positions sont de valider la majorité de ce que l'on pense, et elle ne m'inspire aucune confiance. Les socialistes n'ont pas connu de victoire ce soir, parce qu'il ont perdu des voix, lesquelles ont réfuté leur projet et ce sont investies dans un autre. Je ne reviendrai pas soutenir le parti socialiste parce que ce serait normal. Il faudra que celui-ci m'en donne envie, il faudra qu'il vienne me chercher, et j'ai cru comprendre que nous étions quelques-uns dans ce cas là.
Tout ça pour ça?
Les résultats sont donc tombés, et on peut se dire: "alors, tout ça pour ça?"... Peut être oui, tout ça pour ça. Un participationd de 82% des inscrits, un Front National à 11%, et une vraie majorité socio-démocrate qui renaît... oui c'est déjà ça. "Pivot du second tour" pour Kouchner, François Bayrou est passé de 7% en 2002 à 18% aujourd'hui. Plus de 50% des électeurs de François Bayrou, sont des électeurs de gauche, ou plutot, plus de 50% des électeurs de François Bayrou n'ont pas voté pour Ségolène Royal... La gauche est là aussi. Sans Bayrou, Ségolène Royal ne sera pas présidente. Il serait temps que le P.S. entende les voix de Michel Rocard et de Bernard Kouchner.
Il nous reste alors à savoir quelle société nous voulons maintenant. Avec 30% des suffrages obtenus, Nicolas Sarkozy est plus que jamais favori de cette élection. Le discours aux accents humanistes qu'il vient de prononcé il y à quelques minutes est une main tendue vers les électeurs dit "de droite" de François Bayrou, qu'il n'a pas réussi à convaincre. Objectivement, les programme de Ségolène Royal et celui de Bayrou sont les plus proches. Mais à entendre le verbeux Montebourg, le rapprochement est bien loin d'être fait.
Nicolas Sarkozy c'est une évolution que nous ne voulons pas. Ségolène Royal et la démocratie participative c'est un immobilisme que je réfute tout autant, et qui est peut-être, pour la République, aussi dangereux. Je pense que François Bayrou a fait un pas en avant vers un vrai projet et une vraie modernité. Reste à savoir qui sera capable de le suivre. Les Verts et le Parti Communiste disparaissent du paysage politique, l'extrême gauche ne veut pas gouverner, alors que les socialistes soient réalistes et que de nouveau ils soient convaincus de l'impossible, je veux dire d'une alliance avec les "hommes de progrès" que nous sommes.
Il nous reste alors à savoir quelle société nous voulons maintenant. Avec 30% des suffrages obtenus, Nicolas Sarkozy est plus que jamais favori de cette élection. Le discours aux accents humanistes qu'il vient de prononcé il y à quelques minutes est une main tendue vers les électeurs dit "de droite" de François Bayrou, qu'il n'a pas réussi à convaincre. Objectivement, les programme de Ségolène Royal et celui de Bayrou sont les plus proches. Mais à entendre le verbeux Montebourg, le rapprochement est bien loin d'être fait.
Nicolas Sarkozy c'est une évolution que nous ne voulons pas. Ségolène Royal et la démocratie participative c'est un immobilisme que je réfute tout autant, et qui est peut-être, pour la République, aussi dangereux. Je pense que François Bayrou a fait un pas en avant vers un vrai projet et une vraie modernité. Reste à savoir qui sera capable de le suivre. Les Verts et le Parti Communiste disparaissent du paysage politique, l'extrême gauche ne veut pas gouverner, alors que les socialistes soient réalistes et que de nouveau ils soient convaincus de l'impossible, je veux dire d'une alliance avec les "hommes de progrès" que nous sommes.
21 avril, 2007
Musicagenade: sans l'avoir voulu...
J'ai retrouvé cette chanson de fond de mes fichiers numériques ... comme quoi la technologie ne désenchante rien. Bref, j'ai pensé que publiée par moi, elle pourrait faire sourire quelques lèvres... Pas vrai puce?
19 avril, 2007
Les hommes de progrès: d'une campagne à l'autre
Cette année a été donné à l'agrégation d'histoire, un sujet sur "les hommes de progrès dans les campagnes européennes de 1830 à1914". Cette notion de progrès est terriblement ambiguë, il est économique dans la modernisation des campagne, social, dans l'intégration des campanges aux nations en formation et politique, dans l'établissement du suffrage universel... Or les hommes de progrès sont parfois aussi les hommes de l'archaïsme, le progrès n'est plus alors cette idée condorcetienne d'une amélioration de l'esprit humain, ni cette idée hegelienne de la fin de l'histoire reconcilliant l'idéal et le réel, mais un simple levier de pouvoir, de domination sur les hommes adapté à un temps nouveau, tel que le comprennent bien le Don Calogero et le Tancredo du Gattopardo de Visconti
Nous nous interrogeons peu dans notre campagne, électorale celle-là, sur ce progrès. La sentiment de la fin de l'histoire domine depuis la fin des débats idéologiques, et depuis 2001, le monde est plutot sur la défensive, le progrès est devenu une idée vieille, remplacé par la préservation de l'acquis. Le progrès condorcetien de l'esprit humain a-t)il d'ailleurs un avenir, si ce n'est un présent? Nous l'avons cru. Il faut le croire encore.
C'est pour cela que je vote pour François Bayrou. Parcequ'il met l'éducation au centre de son ambition, et parceque les gouvernement ont une véritable marge de manoeuvre sur ce domaine, et qu'il ne sert à rien de placer la responsabilité d'un echec entre les mains de l'Europe. Je vote aussi Bayrou par ce qu'il à un programme volontaire pour la recherche, vecteur s'il en est de tout progrès quelque soit la science en question. Parce qu'il propose un budget pour, ainsi que des marches de liberté, et une volonter d'assouplir ses modalités. Je vote aussi pour Bayrou parce que l'Europe est fondamentalement un progrès politique, et que je préfère la pire des Europes à la meilleure des France, et que François Bayrou est celui qui me propose aujourd'hui le meilleur projet d'avenir pour l'Europe.
Libellés :
Bayrou,
élection présidentielle,
histoire,
Humeurs,
politique
17 avril, 2007
Virginia Tech: à propos du second amendement...
"Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, le droit qu'a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé."
Le second amendement de la constitution américaine est l'un des dix articles du Bill of rigths proposé par le premier Congrés américain du 25 septembre 1789 et ratifié le 15 décembre 1791. Cet amendement ,qui nous choque tant aujourd'hui, doit être replacé dans son contexte pour être compris. En tant que second amendement, il est l'un des points fondamentaux de la constitution américaine, hors celle-ci est rdigée à l'issue d'une guerre civile, transformée en guerre d'indépendance qui a divisé les treize premières colonies d'Amérique. La liberté s'est acquise en Amérique par les armes contre l'Angleterre, et ces armes étaient portées par des hommes libres et non des militaires, des hommes se battant sur leur sol, si ce n'est même dans leur foyer. Pour les révolutionnaires amériaicns, les armées sont pour les tyrans, les milices pour les nations libres. L'attachement des Américains au second amendement n'est donc pas du seulement à un lobby commercial, comme on le dit trop rapidement, il est avant tout un élément de la culture politique américaine, profondément associé à leur liberté. Citoyenneté, liberté et armes vont en commun.
Aux Etats-Unis, la liberté est au bout du fusil. C'est cet élément préalable qu'il faut prendre en compte pour comprendre la possibilité des événements comme le massacre qui vient d'avoir lieu dans le campus de Virginia Tech par "a Boyscout type outfit". Le crime aurait d'abord été passionnel, celui d'une vengeance et d'une jalousie qui aurait ensuite dégénéré en "folie meurtrière". toutefois les lieux et les circonstances ne sont pas neutre. La scène commence dans un dortoire, lieu de l'intimité et donc de la vengeance sentimentale. Ce lieu s'inscrit dans un campus, c'est-à-dire celui d'une matrice générationelle, le cadre d'une initiation sociale pour un étudiant y entrant simple élève et en sortant pour entrer dans la vie active. C'est donc un lieu de transgression et de défoulement, normalement ritualisé. C'est donc aussi un lieu d'apprentissage de la citoyenneté, et à travers la citoyenneté on retrouve donc la notion de liberté associée au port d'arme. "Abattre celui qui menace" devient ambigue, c'est abattre pour sa patrie, pour ce que l'on possède et aussi pour ce que l'on aime. Le crime passionnel a compulsivement quelque chose à voir avec le patriotisme. La femme et la terre, l'amour et la liberté sont anthropologiquement liés.
Bien entendu ces quelques lignes ne constituent qu'un regard sur un élément particulier des événements survenus à Virginia Tech. Bien entendu le lobby des armes doit être critiqué, bien entendu les psychologues auront leur mot à dire, bien entendu, de multiples causes ont joué dans l'explosion de ce cocktail de violence. Et ne parlons même pas de la volonté individuelle de ce type d'acte... Il me semblait simplement important que l'on sache de quoi l'on parle lorsque l'on invoque la responsabilité du second amendement.
16 avril, 2007
Génétique, talibans et masturbation: la campagne vue par le New York Times
En me balladant sur le site du New York Times, je suis tombé sur une article du 11 avril - France’s Unfocused Candidates Vie for Undecided Voters - proposant un regard assez intéressant sur notre campagne. Il est tout d'abord intéressant de remarquer que depuis les bords de l'Hudson les trois candidats principeaux sont Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et Jean-Marie Le Pen. Avec ironie, l'article stigmatise leurs interventions: Sarko qui croit que la génétique est la source de la criminalité, Ségo qui pense que le gouvernement Afghan est encore Tabiban et Le Pen pour qui la masturbation est préférable à l'utilmisation des préservatifs... On comprendrait alors que 42% des français soient indécis à la vue de la superficialité des débats.
Sarkozy attire l'attention plus particulièrement du Times. Qualifié de "conservateur", ce qui l'améne bien loin de l'image de modernité qu'il veut se donner ici, le journal n'en fait pourtant pas l'ami de l'Amérique, comme là aussi, il aime à se présenter. Par ailleurs, son accrochage avec Azouz Begag lui vaut aussi quelques ligne. Intéressant que le Times s'intéresse à cela. Ségolène Royal est jugé avec sévérité, ses gaffes sont énumérées avec plaisir, mais le journal ose une vague comparaison avec Olympes de Gouges... Laissez-moi rire. François Bayrou et Jean-Marie Le Pen ont eu aussi le droit à quelques lignes, rien de significatif pour Bayrou et Le Pen est vaguement tourné en ridicule. Bref, vue d'Amérique, notre campagne semble bien plate.
J'oserai dire vue de France aussi, à ceci près que le New-York Times est assez injuste de réduire cette campagne à quatre candidats alors que les "petits" ont des proposition réelles, soulèvent de vrais débats de font et ne cherchent pas nécessairement le consensus. A vrai dire, j'ai aussi l'impression que debut le début de la campagne officielle, les choses se sont tassées, les débats et les interventions se sont formatées et deviennent bien moins intéressantes. C'est peut être à present plus qu'il y a un mois que nous aurion besoin de voir nos candidat pendant une heure et demi en prime time à la télé les uns après les autres.
Reste la question d'une alliance entre Royal et Bayrou, qui semble finalement dominer l'information politique du moment. Pour Cambadélis, Bayrou devra faire un choix entre Royal et Sarkozy. C'est vrai. j'espère qu'il ira au bout de sa démarche. Il a déclaré hier qu'il n'y aurait pas d'alliance avant le second tour, je le regrette, mais reste assez satisfait des effets de l'initiative de Michel Rocard qui a le mérite d'avoir mis le PS et le centre devant leur responsabilité, de faire bouger les lignes, et peut être d'incarner la vraie modernité politique.
Libellés :
candidats,
élection présidentielle,
Etats-Unis,
France,
politique
15 avril, 2007
14 avril, 2007
Dans la campagne, l'Europe en vadrouille...
Vue d'Autriche, la question de Stanzy n'est pas inintéressante. Où est l'Europe dans notre campagne électorale? Où est elle? Je n'en sais rien... Partons la chercher alors. A vrai dire le peux que j'ai entendu parler d'Europe c'était pour la dénoncer, comme le fait De villiers, Bové ou Nihous. Bref, ce sont les partisans du "non" qui parlent le plus d'Europe, et notamment ceux qui pensaient et disaient qu'il y avait un plan B, bref, ceux qui, nous l'aurons compris, on tout compris à l'Europe. J'entendais l'autre soir à Mots croisés Jen-Michel Apati rappeler un fait historique intéressant. Ceux qui réclame aujourd'hui une Europe politique sont ceux qui les héritiers politiques de ceux qui l'on refusé en 1954 au momment du vote de la CED. C'est léchec d'une Europe politique qui a entrainé la conférence de Messine de 1955, laquelle a mis en place les bases de la future CEE (1957), c'est-à-dire d'une Europe a vocation économique... Il faut bien tuer le père à un moment ou l'autre...
Plus inquiétant est le silence des partisans du oui. Or le silence est stratégique, il ne signifie pas absence d'idée, mais on comprend que la nécessité de fédérer de Ségolène Royal la fasse peu s'exprimer sur le sujet, tout comme celle de Sarkozy d'ailleurs. Au PS, rien de novateur mais une avancée vers une Europe politique est à remarquer notamment dans le développement d'une politique étrangère européenne. François Bayrou va également dans ce sens et propose même la création d'une communauté euro-méditerranéenne d'entraide. La question de l'adhésion de la Turquie à l'Union est en suspens... En tout cas, peut de chose différencie sur ce point les deux programme si ce n'est peut être le caractère plus audacieux de celui de l'UDF sur ce point, mais rien d'étonnant à cela. Pour Sarkozy, l'Europe politique n'est pas au programme - et l'intégration de la Turquie n'est pas envisageable - mais la coopération économique doit être encore plus poussée. Pour le candidat de l'UMP, c'est le budget militaire de l'Union qui doit être développer et non sa diplomatie.
Reste encore à poser le délicat problème du Traité. Ségolène Royal et François Bayrou se retrouve encore. Touts veulent un nouveau projet qui sera proposé u referendum. Une petite différence cependant: Ségolène Royal parle d'un "traité institutionnel" et François Bayrou d'une "constitution". Ce dernier marque donc un pas supplémentaire vers le fédéralisme. Nicolas Sarkozy parle aussi d'un "traité" mais simplifié cette fois-ci. Il ne s'agit pas d'une renégociation simplement de couper les points sensibles du projet de 2005, bref de vider le texte de son sens et de faire voter, qui plus est par le Parlement, un traité de façade. Certes rien d'audacieux dans tout cela, mais il semble qu'il y a bien programme pour l'Europe, dommage que l'on n'en entende pas plus parler, n'est-ce pas l'essentiel se joue? Mais bon, l'Europe n'est pas tres compatible avec la mode de "l'identité nationale"...
Petite proposition perso: un parcours universitaire européen, obligeant tous les étudiants à passer deux de ses six semestres de licence dans deux universités européennes de pays différent, ainsi qu'un à deux semestres des quatre de son Master et au moins une des trois années de sa thèse.
Plus inquiétant est le silence des partisans du oui. Or le silence est stratégique, il ne signifie pas absence d'idée, mais on comprend que la nécessité de fédérer de Ségolène Royal la fasse peu s'exprimer sur le sujet, tout comme celle de Sarkozy d'ailleurs. Au PS, rien de novateur mais une avancée vers une Europe politique est à remarquer notamment dans le développement d'une politique étrangère européenne. François Bayrou va également dans ce sens et propose même la création d'une communauté euro-méditerranéenne d'entraide. La question de l'adhésion de la Turquie à l'Union est en suspens... En tout cas, peut de chose différencie sur ce point les deux programme si ce n'est peut être le caractère plus audacieux de celui de l'UDF sur ce point, mais rien d'étonnant à cela. Pour Sarkozy, l'Europe politique n'est pas au programme - et l'intégration de la Turquie n'est pas envisageable - mais la coopération économique doit être encore plus poussée. Pour le candidat de l'UMP, c'est le budget militaire de l'Union qui doit être développer et non sa diplomatie.
Reste encore à poser le délicat problème du Traité. Ségolène Royal et François Bayrou se retrouve encore. Touts veulent un nouveau projet qui sera proposé u referendum. Une petite différence cependant: Ségolène Royal parle d'un "traité institutionnel" et François Bayrou d'une "constitution". Ce dernier marque donc un pas supplémentaire vers le fédéralisme. Nicolas Sarkozy parle aussi d'un "traité" mais simplifié cette fois-ci. Il ne s'agit pas d'une renégociation simplement de couper les points sensibles du projet de 2005, bref de vider le texte de son sens et de faire voter, qui plus est par le Parlement, un traité de façade. Certes rien d'audacieux dans tout cela, mais il semble qu'il y a bien programme pour l'Europe, dommage que l'on n'en entende pas plus parler, n'est-ce pas l'essentiel se joue? Mais bon, l'Europe n'est pas tres compatible avec la mode de "l'identité nationale"...
Petite proposition perso: un parcours universitaire européen, obligeant tous les étudiants à passer deux de ses six semestres de licence dans deux universités européennes de pays différent, ainsi qu'un à deux semestres des quatre de son Master et au moins une des trois années de sa thèse.
13 avril, 2007
Michel Rocard: pour une alliance avec Bayrou
On recherchait depuis quelque temps le Parti radical, celui qui avait fait la République, l'avait tenu tant bien que mal et l'avait reconstruit... A lire Le Monde, sont esprit n'est pas encore mort. Dans les colonne d'aujourd'hui Michel Rocard se prononce pour un accord formel entre le Parti socialiste et "ceux qui sont plus proches de nous", c'est à dire, pour l'ancien Premier ministre de François Miterrand, l'UDF. Nécessité de réguler le merché, défense de la solidarité et égalité des chances comme principe et horizon seraint les trois pilliers d'un rapprochement entre Ségolène Royal et François Bayrou. L'union n'est pas barbare, elle à pour Rocard un sens, c'est celle des "socio-démocrates" et des "démocrates-sociaux". Alors Ségolène Royal blanc bonnet et bonnet blanc?
Bien entendu que non. Chacun voit bien la différence qu'il existe entre les deux candidats, mais entre les deux électorats, est-elle si flagrante que celà? Pour Rocard, seule cette alliance est susceptible de battre Nicolas Sarkozy, et je suis loin de penser le contraire. La queurelle de personnes se réglera d'elle-même, par le vote qui seul jugera de qui devra mèner le combat au second tour. Une telle dynamique lancé des aujourd'hui est porteuse d'espoir et induite d'un fort impact fédérateur. Une telle dynamique peut amener les indécis à voter pour Royal et Bayrou et même une partie de la gauche à concentrer ses voix sur l'un des deux candidats. Par sa papagénade, je veux dire en mettant les pieds dans le plat, Michel Rocard vient d'ouvrir une porte que certains s'empressent déjà de vouloir fermer.
En effet, si François Bayrou a reçu avec enthousiasme l'idée de Michel Rocard, au PS, pris de cours par son ancien Premier Ministre et actuel député européen, les choses sont plus compliquées. François Hollande juge que cette alliance n'est "pas concevable". Dominique Strauss Khan, plus ambiguë ,avance qu'une alliance avant le premier tour c'est une "candidature commune" (est-ce un souhait?). Comble de l'argument constructif, pour Razzye Hammadi, président du MJS, "Michel Rocard aurait dû en rester à son rapport sur l'économie numérique [remis à Ségolène Royal]. Certes, il change de thème mais on est toujours dans le domaine du virtuel". Bref, le PS jacasse... Quant à Ségolène, elle déclare ne pas avoir eu le temps de lire l'article, une façon comme une autre de botter en touche... Bref, maintenant la balle est dans le camp du PS, espérons qu'il en fasse bon usage.
Bien entendu que non. Chacun voit bien la différence qu'il existe entre les deux candidats, mais entre les deux électorats, est-elle si flagrante que celà? Pour Rocard, seule cette alliance est susceptible de battre Nicolas Sarkozy, et je suis loin de penser le contraire. La queurelle de personnes se réglera d'elle-même, par le vote qui seul jugera de qui devra mèner le combat au second tour. Une telle dynamique lancé des aujourd'hui est porteuse d'espoir et induite d'un fort impact fédérateur. Une telle dynamique peut amener les indécis à voter pour Royal et Bayrou et même une partie de la gauche à concentrer ses voix sur l'un des deux candidats. Par sa papagénade, je veux dire en mettant les pieds dans le plat, Michel Rocard vient d'ouvrir une porte que certains s'empressent déjà de vouloir fermer.
En effet, si François Bayrou a reçu avec enthousiasme l'idée de Michel Rocard, au PS, pris de cours par son ancien Premier Ministre et actuel député européen, les choses sont plus compliquées. François Hollande juge que cette alliance n'est "pas concevable". Dominique Strauss Khan, plus ambiguë ,avance qu'une alliance avant le premier tour c'est une "candidature commune" (est-ce un souhait?). Comble de l'argument constructif, pour Razzye Hammadi, président du MJS, "Michel Rocard aurait dû en rester à son rapport sur l'économie numérique [remis à Ségolène Royal]. Certes, il change de thème mais on est toujours dans le domaine du virtuel". Bref, le PS jacasse... Quant à Ségolène, elle déclare ne pas avoir eu le temps de lire l'article, une façon comme une autre de botter en touche... Bref, maintenant la balle est dans le camp du PS, espérons qu'il en fasse bon usage.
11 avril, 2007
Partis ou candidats: pour qui vote-t-on?
Cyrielle, Nini ou ma grand-mère (he, oui...) me disent de voter malgré tout pour Ségolène Royal, quelque soit sa crédibilité personnelle, parce qu'elle ne sera pas seule, elle aura un parti autour d'elle qui l'empechera de faire n'importe quoi. Certes, elle ne gouvernera pas seule. Mais cet argument me rappelle celui qu'employait plusieurs partisans du non à la constitution européenne: "t'inquiète, on ne va rien rien bloquer du tout, y'a un plan B". J'ai voté oui quoiqu'il arrive, mais alors que le non l'a emporté, j'attends toujours le plan B... Aujourd'hui aussi quoiqu'il arrive je ne voterai pas pour Ségolène Royal, ce n'est pas neuf, depuis qu'elle fut secrétaire d'Etat à la famille je suis en désaccord avec elle, je ne partage rien de sa façon de penser - qui est pour moi plus important que des déclarations d'intentions - je désapprouve son conservatisme moral - oui faites bien gaffe - et franchement je ne vois pas ou est le parti derrière elle en ce moment, elle ne s'appuie meme pas sur le programme voté par les socialiste en congrès... Enfin bref, si je votais pour Ségolène Royal, je ne voterai pas pour un le P.S.
On me dit encore que François Bayrou, qui à mon suffrage, est un escroc... Si, si, c'est Simone Veil qui le dit... Qu'il est démaguogue et crée la zizanie, que de toute façon il ne pourrapas gouverner par ce qu'il n'a pas d'autre parti que l'UDF derrière lui et qu'aux législative, l'UDF ne pourra jamais remporter l'Assemblée nationale, le scrutin majoritaire faisant... Il faudrait que je vote pour un parti pour que la France soit gouvernable. Or est-ce le sens d'un e présidentielle de voter pour un parti plus que pour un homme? Je choisi François Bayrou non pas pour l'UDF mais pour l'intégrité dont je le crédite et pour ce que je crois être une honnêteté intellectuelle qui me semble aussi paradoxalement indispensable que rare en politique. Si je refuse de voter pour Ségolène Royal je ne jète pas la pierre au P.S., un autre candidat aurait de toute évidence rendu mon choix plus complexe. Les présidentielles sont une chose, les législatives une autre... Et dans la Veme république, celui qui préside n'est pas celui qui gouverne.
Je ne suis pas fidèle çà un parti, je suis fidèle à une ethique, si j'ai le sentiment de partager celle-ci avec quelqu'un, cette personne aura ma voix. Les partis ne conditionnent pas mon vote, et je crois qu'il les conditionnent de moins en moins. Je ne suis pas certain que la majorité de ceux qui vont voter pour Bayrou soient des sympathisants de l'UDF, ce sont surout des individus qui se sont reconnu dans un démarche et un horizon d'attente, et qui ont le sentiment de partager cela avec un candidat. Et que Simone Veil se rassure, nous ne sommes pas si idiots qu'elle, et ce n'est pas parceque François Bayrou dit une chose que nous le croyons les yeux fermés. Nous gardons l'esprit critique, d'autant plus que c'est l'exercice de cet esprit critique qui conduit bon nombre d'entre nous à voter Bayrou.
On me dit encore que François Bayrou, qui à mon suffrage, est un escroc... Si, si, c'est Simone Veil qui le dit... Qu'il est démaguogue et crée la zizanie, que de toute façon il ne pourrapas gouverner par ce qu'il n'a pas d'autre parti que l'UDF derrière lui et qu'aux législative, l'UDF ne pourra jamais remporter l'Assemblée nationale, le scrutin majoritaire faisant... Il faudrait que je vote pour un parti pour que la France soit gouvernable. Or est-ce le sens d'un e présidentielle de voter pour un parti plus que pour un homme? Je choisi François Bayrou non pas pour l'UDF mais pour l'intégrité dont je le crédite et pour ce que je crois être une honnêteté intellectuelle qui me semble aussi paradoxalement indispensable que rare en politique. Si je refuse de voter pour Ségolène Royal je ne jète pas la pierre au P.S., un autre candidat aurait de toute évidence rendu mon choix plus complexe. Les présidentielles sont une chose, les législatives une autre... Et dans la Veme république, celui qui préside n'est pas celui qui gouverne.
Je ne suis pas fidèle çà un parti, je suis fidèle à une ethique, si j'ai le sentiment de partager celle-ci avec quelqu'un, cette personne aura ma voix. Les partis ne conditionnent pas mon vote, et je crois qu'il les conditionnent de moins en moins. Je ne suis pas certain que la majorité de ceux qui vont voter pour Bayrou soient des sympathisants de l'UDF, ce sont surout des individus qui se sont reconnu dans un démarche et un horizon d'attente, et qui ont le sentiment de partager cela avec un candidat. Et que Simone Veil se rassure, nous ne sommes pas si idiots qu'elle, et ce n'est pas parceque François Bayrou dit une chose que nous le croyons les yeux fermés. Nous gardons l'esprit critique, d'autant plus que c'est l'exercice de cet esprit critique qui conduit bon nombre d'entre nous à voter Bayrou.
10 avril, 2007
09 avril, 2007
En finir avec le vote utile
"Entre la guerre et le déshonneur vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre!"
Ainsi s'exprimait W. Churchill au lendemain des accords de Munich que Chaberlain, entre autre, venait de concéder à Hitler et au "pacificisme" de l'opinion anglaise quelque fut l'essence injuste de ce traité. En quelque sorte, Chamberlain avait signé utile... On me dit aujourd'hui encore qu'il faut "voter utile", concéder à un candidat ce que nous croyons juste ou à nos convictions pour barrer la route à l'extrême droite ou à Nicolas Sarkozy. On me dit de voter utile pour que la gauche soit au second tour, pour ne pas éparpiller les voies de celle-ci, pour ne plus revivre le choc du 21 avril. Je dis que tout cela c'est de la cuisine vulgaire et que la politique vaut plus que ça.
S'il doit y avoir une crise il y en aura une, mais si je vote utile je ne ferai - peut être - que la repousser, elle viendra. Elle est déjà ici. Le vote utile est l'ennemi du vote juste, et en période de crise, plus que jamais la politique doit se résumer à cette belle idée condorcetienne que c'est faire ce qui est juste. Dans une période de crise on a besoin de droiture et de rigueur et non de compromis, d'accommodement, ou de vulgaire pragmatisme. Honte aux candidats qui nous disent de voter utile. C'est là qu'ils sont si peu convaicants qu'il leur est nécessaire de faire planer une ombre de peur pour récolleter des voies. Le pragmatisme serait elle l'icone de l'homo politicus du XXIe siècle? Si c'est cela je jure d'être plus que jamais iconoclaste et de la brisé des lors que je la verai.
Voter juste, c'est-à-dire non pas par défaut mais pour la personne qui mérite le plus d'être élu, c'est finalement refuser d'entériner les choses comme elles vont, le système comme il va. Je regrette aujourd'hui d'avoir voté pour Chicrac en 2002, et cela non pas pour la politique qui a été menée ensuite, mais par principe, pour refuser le choix qui m'était demander de faire et refuser que le vote blanc ne soit pas comptabilisé pour ce qu'il est. Le candidat pour qui je vais voter sera peut être au second tour... peut être pas... peut être que les voies qu'il récoltera manqueront aux candidats "attendus" et que la droite et l'extrême droite seront au second tour. Cela sera terrible, mais je ne culpabiliserai pas. Il faut aujourd'hui de l'éthique et surtout ne plus céder sur les principes. A nous de savoir ce que nous voulons faire de la politique. Et en démocratie, il ne sert à rien de dire que l'on a été trompé lorsque l'on est si peu moralement exigeant envers nos candidats. On a les gouvernements que l'on mérite.
Ainsi s'exprimait W. Churchill au lendemain des accords de Munich que Chaberlain, entre autre, venait de concéder à Hitler et au "pacificisme" de l'opinion anglaise quelque fut l'essence injuste de ce traité. En quelque sorte, Chamberlain avait signé utile... On me dit aujourd'hui encore qu'il faut "voter utile", concéder à un candidat ce que nous croyons juste ou à nos convictions pour barrer la route à l'extrême droite ou à Nicolas Sarkozy. On me dit de voter utile pour que la gauche soit au second tour, pour ne pas éparpiller les voies de celle-ci, pour ne plus revivre le choc du 21 avril. Je dis que tout cela c'est de la cuisine vulgaire et que la politique vaut plus que ça.
S'il doit y avoir une crise il y en aura une, mais si je vote utile je ne ferai - peut être - que la repousser, elle viendra. Elle est déjà ici. Le vote utile est l'ennemi du vote juste, et en période de crise, plus que jamais la politique doit se résumer à cette belle idée condorcetienne que c'est faire ce qui est juste. Dans une période de crise on a besoin de droiture et de rigueur et non de compromis, d'accommodement, ou de vulgaire pragmatisme. Honte aux candidats qui nous disent de voter utile. C'est là qu'ils sont si peu convaicants qu'il leur est nécessaire de faire planer une ombre de peur pour récolleter des voies. Le pragmatisme serait elle l'icone de l'homo politicus du XXIe siècle? Si c'est cela je jure d'être plus que jamais iconoclaste et de la brisé des lors que je la verai.
Voter juste, c'est-à-dire non pas par défaut mais pour la personne qui mérite le plus d'être élu, c'est finalement refuser d'entériner les choses comme elles vont, le système comme il va. Je regrette aujourd'hui d'avoir voté pour Chicrac en 2002, et cela non pas pour la politique qui a été menée ensuite, mais par principe, pour refuser le choix qui m'était demander de faire et refuser que le vote blanc ne soit pas comptabilisé pour ce qu'il est. Le candidat pour qui je vais voter sera peut être au second tour... peut être pas... peut être que les voies qu'il récoltera manqueront aux candidats "attendus" et que la droite et l'extrême droite seront au second tour. Cela sera terrible, mais je ne culpabiliserai pas. Il faut aujourd'hui de l'éthique et surtout ne plus céder sur les principes. A nous de savoir ce que nous voulons faire de la politique. Et en démocratie, il ne sert à rien de dire que l'on a été trompé lorsque l'on est si peu moralement exigeant envers nos candidats. On a les gouvernements que l'on mérite.
06 avril, 2007
Entre lacheté et saloperie: quand Sarkozy se fait glaçant!
Alors voilà, je rentre tranquilement chez moi, un peu fatigué, je m'affale sur mon nouveau siège, devant mon bureau et j'allume vaguement la télé pour écouter les infos (ou ok c'est pas logique)... et voilà, l'info tombe aussi stupide que glaçante, Sarkozy aurait déclaré au cours d'une conversation avec Michel Onfray dans Philosophie magazine: "J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense."
Sartre relève toi, ils sont devenu cons! On croyait la chose réglée, que l'existence précédait l'essence, que rien n'était fait et que le libre arbitre faisait l'homme. Et voilà, Sarkozy brosse le connard dans le sens du poil, la criminalité est une affaire de génétique, les perspectives qui s'ouvrent alors sont effroyables. Je ne ferai pas de comparaison avec le Troisième Reich, mes lecteurs savent que je n'aime pas ce genre de procédé, mais pourtant la déclaration du candidat de l'UMP est bien du même accabi. Affirmer qu'il y a une prédestination au crime, c'est ouvrir les portes de tous les procès d'intention possibles, d'une politique sanitaire du risque zéro qui irait jusqu'à rendre 'inoffensifs" les personnes suceptibles de devenir des criminels. Le fait même d'envisager que l'on puisse mettre en place un procéder pour détecter ces personnes dites "à risque", ou à "l'inné" indésirable est hallucinant. Eh puis tant qu'à faire... on finira bien par trouvé que les spartiates avaient raison et l'eugénisme paraîtra bientot acceptable...
Avant celà, je refusais juste Sarkozy parce que j'estimais que ma liberté n'était pas négociable pour lui confier ma sécurité. Aujourd'hui, je sais que quoiqu'il arrive, je doit craindre pour ma liberté s'il devient président, car à la liberté, lui, il n'y croit pas. Il n'aura donc aucune gène à les suprimer, au grè des préjugés du plus grand nombre ou des siens. Scientifiquement, pour ce qui est du suicide, Sarkozy à cent ans de retard, nous savons depuis les travaux d'Emile Durkheim ce qu'il en est et que cela n'a absolument rien avoir avec une question sanitaire et encore moins génétique. Pour ce qui est de la pédophilie, la chose est fédératrice, le mot utilisé à tort et à travers, et là aussi l'anthropologie en a démontré toutes les logiques, la sexualité est un fait social comme un autre, navré cher candidat, allez prendre quelques leçons de sciences humaines avant de vous prononcer sur de telles choses.
Alors de deux choses l'une, soit Sarkozy fait preuve de démagogie, brossant l'électorat le plus vulgaire dans le sens du poil, soit cet homme est totalement incompétent à gouverner, les logiques sociétales lui échappant complétement. Sartre disant que face à la vérité il n'y avait que deux types d'hommes, les laches et les salops. Les laches sont ceux qui ne font pas l'effort de rechercher la vérité, et les salops sont ceux qui la detienne, mais jugent plus rentable pour eux de ne pas s'y tenir. Cette déclaration est une affaire de lacheté ou de saloperie. Rien d'autre. Il est impératif que cet homme soit écarté de tout organe de gouvernement.
Sartre relève toi, ils sont devenu cons! On croyait la chose réglée, que l'existence précédait l'essence, que rien n'était fait et que le libre arbitre faisait l'homme. Et voilà, Sarkozy brosse le connard dans le sens du poil, la criminalité est une affaire de génétique, les perspectives qui s'ouvrent alors sont effroyables. Je ne ferai pas de comparaison avec le Troisième Reich, mes lecteurs savent que je n'aime pas ce genre de procédé, mais pourtant la déclaration du candidat de l'UMP est bien du même accabi. Affirmer qu'il y a une prédestination au crime, c'est ouvrir les portes de tous les procès d'intention possibles, d'une politique sanitaire du risque zéro qui irait jusqu'à rendre 'inoffensifs" les personnes suceptibles de devenir des criminels. Le fait même d'envisager que l'on puisse mettre en place un procéder pour détecter ces personnes dites "à risque", ou à "l'inné" indésirable est hallucinant. Eh puis tant qu'à faire... on finira bien par trouvé que les spartiates avaient raison et l'eugénisme paraîtra bientot acceptable...
Avant celà, je refusais juste Sarkozy parce que j'estimais que ma liberté n'était pas négociable pour lui confier ma sécurité. Aujourd'hui, je sais que quoiqu'il arrive, je doit craindre pour ma liberté s'il devient président, car à la liberté, lui, il n'y croit pas. Il n'aura donc aucune gène à les suprimer, au grè des préjugés du plus grand nombre ou des siens. Scientifiquement, pour ce qui est du suicide, Sarkozy à cent ans de retard, nous savons depuis les travaux d'Emile Durkheim ce qu'il en est et que cela n'a absolument rien avoir avec une question sanitaire et encore moins génétique. Pour ce qui est de la pédophilie, la chose est fédératrice, le mot utilisé à tort et à travers, et là aussi l'anthropologie en a démontré toutes les logiques, la sexualité est un fait social comme un autre, navré cher candidat, allez prendre quelques leçons de sciences humaines avant de vous prononcer sur de telles choses.
Alors de deux choses l'une, soit Sarkozy fait preuve de démagogie, brossant l'électorat le plus vulgaire dans le sens du poil, soit cet homme est totalement incompétent à gouverner, les logiques sociétales lui échappant complétement. Sartre disant que face à la vérité il n'y avait que deux types d'hommes, les laches et les salops. Les laches sont ceux qui ne font pas l'effort de rechercher la vérité, et les salops sont ceux qui la detienne, mais jugent plus rentable pour eux de ne pas s'y tenir. Cette déclaration est une affaire de lacheté ou de saloperie. Rien d'autre. Il est impératif que cet homme soit écarté de tout organe de gouvernement.
Libellés :
élection présidentielle,
Humeurs,
politique,
Sarko,
sexualité
05 avril, 2007
04 avril, 2007
L'immigration dans la campagne présidentielle
Migrations et mondialisation vont certes ensemble, c'est presque une totologie que de l'affirmer, et tout comme la mondialisation met en cause les anciennes structures politiques des vieux Etats-nations, les migrations sont souvent perçues comme une des effets négatifs de la mondialisation. Les migrations arrachent l'individu de sont territoire, le porte vers un autre où il n'a pas a priori pas sa place et crée un désordre à la fois dans son lieu de départ et dans celui ou il arrive, si ce n'est par ceux où il passe pour y arriver. C'est du moins là la vision érronnée que déconstruit la géographe Gorgia Ceriani.
Il n'en est pas moins que la mobilité internationale des individus pose problème à l'Etat et que celui-ci se trouve dans une position paradoxale, ou il affiche la volonté de "consolider ses frontières dans un monde international" (G. Ceriani): "Certains chercheurs, comme le sociologue britannique Zygmunt Bauman, ont alors émis l’hypothèse que cette criminalisation du fait migratoire soit liée à une volonté des Etats-nations de susciter un sentiment d’insécurité, afin de pouvoir fonder leur nouvelle légitimité sur la défense des citoyens face à ce nouveau danger. Quand on observe la montée de la question sécuritaire dans les débats électoraux européens de ces dernières années et les résultats politiques qu’elle a engendrés, l’hypothèse semble digne d’être prise en compte."
G. Ceriani poursuit cependant: "Les Etats-nations se trouvent cependant pris entre 2 feux parce que la réalité économique et démographique des pays européens implique un besoin croissant d’ouverture à la main d’œuvre et à la population étrangère en général (notamment parce que les familles immigrées ont un taux de natalité beaucoup plus élevée et contribuent au renouvellement des générations dans nos sociétés). Selon un rapport indicatif de l’ONU publié en 2000 (Replacement Migration, ONU, 2000), les flux migratoires de remplacement pour maintenir la population totale à son plus haut niveau devraient être de 860 000 par an entre 1990 et 2050 pour l’UE. S’il fallait maintenir le nombre des actifs, il en faudrait 1,4 M par an et pour préserver le ratio actif/inactif, on passe à 12,7 M par an ! Ces projections sont bien sûr irréalisables mais elles indiquent bien le dilemme devant lequel se situent les gouvernement actuels. Il en résulte le plus souvent une politique ouvertement et explicitement de fermeture et de contrôle des flux, mais un fort laxisme dans la pratique pour satisfaire la demande de plus en plus pressante en main d’œuvre des entrepreneurs, ainsi que les prévisions démographiques catastrophistes. Cela entraîne bien évidemment une dégradation des conditions de mobilité (trafic) et de vie (clandestinité, travail au noir) des migrants qui sont de plus en plus condamnés à l’invisibilité au cœur même de nos métropoles."
Bref, Le Papageno ne pouvait pas ne pas aller vérifier tout cela dans les programmes de nos candidats à la présidentielle... sur la page du Monde que Cyrielle lui a fait découvrir. Il y a tout d'abord les abstinents comme Frédéric Nihous ou Arlette Laguillier qui n'evoquent pas le probleme. On trouve ensuite les régularisateurs comme Dominique Voynet, Marie-Goerges Buffet et José Bové, qui propose la régularisation des sans-papiers essentiellement pour des questions d'intégration et non sur un principe général de migration. Après les régularisateurs, viennent les régulateurs comme François Bayrou, Ségolène Royale et Nicolas Sarkozy, toutetfois, chacun présentant des modes de régulation différentes allant du projet de favoriser le développement de l'Afrique à une immigration choisie. Cela nous fait donc passer aux réfractaires comme Jean-Marie Le Pen, Philippe De Villiers et Gérard Schivardi, ce dernier n'avançant pas de prétexte nationaliste mais allant au bout de son refus de la mondialisation économique et des mobilité que celle-ci produit. Enfin, il reste les, ou plutot non, le libéral en la matière de la campagne, à savoir Olivier Besancenot qui défend la liberté de circuler comme principe, preuve sans doute, qu'il n'y pas pa plus mondialiste, qu'un alter-mondialiste, ce qui n'est certes pas si surprenant que cela.
Il n'en est pas moins que la mobilité internationale des individus pose problème à l'Etat et que celui-ci se trouve dans une position paradoxale, ou il affiche la volonté de "consolider ses frontières dans un monde international" (G. Ceriani): "Certains chercheurs, comme le sociologue britannique Zygmunt Bauman, ont alors émis l’hypothèse que cette criminalisation du fait migratoire soit liée à une volonté des Etats-nations de susciter un sentiment d’insécurité, afin de pouvoir fonder leur nouvelle légitimité sur la défense des citoyens face à ce nouveau danger. Quand on observe la montée de la question sécuritaire dans les débats électoraux européens de ces dernières années et les résultats politiques qu’elle a engendrés, l’hypothèse semble digne d’être prise en compte."
G. Ceriani poursuit cependant: "Les Etats-nations se trouvent cependant pris entre 2 feux parce que la réalité économique et démographique des pays européens implique un besoin croissant d’ouverture à la main d’œuvre et à la population étrangère en général (notamment parce que les familles immigrées ont un taux de natalité beaucoup plus élevée et contribuent au renouvellement des générations dans nos sociétés). Selon un rapport indicatif de l’ONU publié en 2000 (Replacement Migration, ONU, 2000), les flux migratoires de remplacement pour maintenir la population totale à son plus haut niveau devraient être de 860 000 par an entre 1990 et 2050 pour l’UE. S’il fallait maintenir le nombre des actifs, il en faudrait 1,4 M par an et pour préserver le ratio actif/inactif, on passe à 12,7 M par an ! Ces projections sont bien sûr irréalisables mais elles indiquent bien le dilemme devant lequel se situent les gouvernement actuels. Il en résulte le plus souvent une politique ouvertement et explicitement de fermeture et de contrôle des flux, mais un fort laxisme dans la pratique pour satisfaire la demande de plus en plus pressante en main d’œuvre des entrepreneurs, ainsi que les prévisions démographiques catastrophistes. Cela entraîne bien évidemment une dégradation des conditions de mobilité (trafic) et de vie (clandestinité, travail au noir) des migrants qui sont de plus en plus condamnés à l’invisibilité au cœur même de nos métropoles."
Bref, Le Papageno ne pouvait pas ne pas aller vérifier tout cela dans les programmes de nos candidats à la présidentielle... sur la page du Monde que Cyrielle lui a fait découvrir. Il y a tout d'abord les abstinents comme Frédéric Nihous ou Arlette Laguillier qui n'evoquent pas le probleme. On trouve ensuite les régularisateurs comme Dominique Voynet, Marie-Goerges Buffet et José Bové, qui propose la régularisation des sans-papiers essentiellement pour des questions d'intégration et non sur un principe général de migration. Après les régularisateurs, viennent les régulateurs comme François Bayrou, Ségolène Royale et Nicolas Sarkozy, toutetfois, chacun présentant des modes de régulation différentes allant du projet de favoriser le développement de l'Afrique à une immigration choisie. Cela nous fait donc passer aux réfractaires comme Jean-Marie Le Pen, Philippe De Villiers et Gérard Schivardi, ce dernier n'avançant pas de prétexte nationaliste mais allant au bout de son refus de la mondialisation économique et des mobilité que celle-ci produit. Enfin, il reste les, ou plutot non, le libéral en la matière de la campagne, à savoir Olivier Besancenot qui défend la liberté de circuler comme principe, preuve sans doute, qu'il n'y pas pa plus mondialiste, qu'un alter-mondialiste, ce qui n'est certes pas si surprenant que cela.
Libellés :
élection présidentielle,
France,
Mondialisation,
politique
02 avril, 2007
Musicagenade: oui, c'est certain...
En recherchant un nouveau clip de The Divine Comedy sur le net je suis tombé sur un montage-photo d'une chanson inédite du groupe, portant le nom de "Guantanamo". Je trouve que le montage photo est très discutable, c'est pour cette raison que généralement je n'aime pas ce genre de chose, mais la chanson, comme toujours, est à écouter. Je vous laisse découvrir tout ça .
Inscription à :
Articles (Atom)