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17 janvier, 2007

Istanbul, Mosquée bleue, aout 2005


« Vous serez peut être étonné d’apprendre que dans le grand nombre de voyageurs qui abordent en cette ville, il en soit très peu qui puisse en rapporter des idées un peu exactes. Rien cependant n’est plus vrai : les plus observateurs ont épuisé leur curiosité à visiter les monuments de la Grèce et n’envisagent les Turcs que comme les destructeurs des objets de leur culte. Ils arrivent plein de cette idée, se logent dans le quartier des Francs et daignent à peine une fois traverser le port pour aller voir la mosquée de Sainte-Sophie et revenir chez eux.
Nourrie par l’étude de l’histoire et de la littérature des Orientaux, ma curiosité m’a fait suivre une autre marche. »

Le 6 juin, à Constantinople
Jan Potocki, Voyage en Turquie et en Egypte, 1784

Coincidences alla turca

Alors voilà, 23h approche je viens de finir un article sur la société constantinopolitaine - oui Mathieu tu ne rêves pas - dans mon mug Starbucks Istanbul infuse un thé noir de là-bas. Ma lampe en fer forgée et en verre soufflé abrite une bougie inutile mais jolie quand même et mon fond d'écran me présente une vue du Bosphore prise de Topkapi... coïncidence que tout celà? Remarquez qu'il n'avait fallu à Proust qu'une tasse de thé et une madeleine pour écrire toute une oeuvre. Je ne suis pas Proust, il m'en faut un peu plus pour me souvenir d'Istanbul. Alors bien entendu Istanbul c'est le Grand Bazar ou les bijoux précieux cotoient les kilims et les strings, c'est Sainte-Sophie, la mosquée bleue, celle de Soliman ou le petite merveille de Rüsten Pacha... C'est cette vue sur la Corne d'or depuis la Pointe du Sérail, les calanars frais et fris dégustés en mars dernier sur, ou plutot sous, le pont de Galata, l'appel tea, le sis kebab véritable... Mais pour moi Istabul c'est aussi une petite émotion éprouvée en mars dernier ou il y a un an et demi des premiers pas dans le marché aux épices... Une giffle de safran, de cury, de parfum de fruits secs... la dégustation des loukoums d'une boutique à l'autre, la négociation de 300 g. d'infusion à la pomme séchée pour Emilie ou ce thé offert partout par plaisir... Bref, et après on me demande comment de l'étude de l'histoire moderne de l'Europe centrale je finis orientaliste...