Côme de Prague écrit au XIe siècle une Cronica Boëmorum dans laquelle il nous présente les origines mythiques de Prague et nous fait connaître la légende de Libuše (Livre I, ch. 4-9), troisième fille du duc de Bohême Krok, soeur de la guérisseuse Kazi et de la magicienne Teta. Investi d'un pouvoir prohétique, fut choisi par son père comme héritière, ayant la plus grande clairvoyance pour trouver le meilleur des successeurs. Lors d'une de ses balades elle s'arrêta au village Stadice sur un laboureur en train de cultiver son champ. Přemysl s'imposait alors à Libuše comme épou et successeur de son père. Avec lui elle allait donné à la Bohême une dynastie de prince, mais il fallait encore leur trouver une capitale. Le rocher de Vyšehrad depuis lequel avait règné sur la Bohême le duc Krok était devenu trop étroit pour les grandes ambitions de la prophétesse. Alors du haut de Vyšehrad, prise d'une transe, et comme par évidence, elle se mit un jour à indiquer un endroit de l'autre côté de la Vltava. Elle dit qu'on y trouverait un homme en train de couper du bois pour contruire le palier de sa maison. Elle ordonna alors qu'à cette endroit on édifierait sa ville "dont la gloire confinera avec les étoiles", et que le seuil de la porte de la maison de cet homme serait le seuil de son château et que l'on appellerait enfin cette ville "Praha", ce qui en tchèque signifie "le seuil". Cet endroit, c'est aujourd'hui le quartier de Hradčany.
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16 mars, 2007
Hradcany depuis Vysehrad, Prague, aout 2006
Côme de Prague écrit au XIe siècle une Cronica Boëmorum dans laquelle il nous présente les origines mythiques de Prague et nous fait connaître la légende de Libuše (Livre I, ch. 4-9), troisième fille du duc de Bohême Krok, soeur de la guérisseuse Kazi et de la magicienne Teta. Investi d'un pouvoir prohétique, fut choisi par son père comme héritière, ayant la plus grande clairvoyance pour trouver le meilleur des successeurs. Lors d'une de ses balades elle s'arrêta au village Stadice sur un laboureur en train de cultiver son champ. Přemysl s'imposait alors à Libuše comme épou et successeur de son père. Avec lui elle allait donné à la Bohême une dynastie de prince, mais il fallait encore leur trouver une capitale. Le rocher de Vyšehrad depuis lequel avait règné sur la Bohême le duc Krok était devenu trop étroit pour les grandes ambitions de la prophétesse. Alors du haut de Vyšehrad, prise d'une transe, et comme par évidence, elle se mit un jour à indiquer un endroit de l'autre côté de la Vltava. Elle dit qu'on y trouverait un homme en train de couper du bois pour contruire le palier de sa maison. Elle ordonna alors qu'à cette endroit on édifierait sa ville "dont la gloire confinera avec les étoiles", et que le seuil de la porte de la maison de cet homme serait le seuil de son château et que l'on appellerait enfin cette ville "Praha", ce qui en tchèque signifie "le seuil". Cet endroit, c'est aujourd'hui le quartier de Hradčany.
14 janvier, 2007
Rome, Via dei fori imperiali, aout 2006
Le dimanche, à Rome, n'est pas seulement le jour où les fidèles du monde entier se pressent le matin vers la place Saint Pierre pour y écouter la bénédiction d'un Père lui aussi dit saint... Rome le dimanche c'est une grande langueur des plus agréables où l'on traine à la terrasse d'un café du Campo dei Fiori, ou l'on papote sur la Piazza de Santa Maria de Trastevere et où Romains et étrangers peuvent se promer sur la Via dei Fori imperiali, laissée hebdomadairement aux déambulations vagabondes. Cet axe est épatant, le Colisée se révèle dans toute sa mise en scène - mais une mise en scène contemporaine et non ancienne - réapproprié qu'il est par la Rome d'aujourd'hui qui continue de construire son image autant pour nous autres transalpins que pour les Romains eux même. De part et d'autre de la voie, un peu en contre-bas, nous passons au milieux des fori anciens du marché de Trajan, de la Curie, des basiliques et entre les pins parassols nous abordons cette perspective stricte mais non moins efficace qui nous présente le Colisée comme horizon, peut être un horizon d'attente... du moins celui d'une scénographie séduisante.
19 novembre, 2006
Loretanska, Prague, aout 2006

Ces arcades vous disent peut-être quelques choses... elles sont parmi celles filmées par Milos Forman dans son très contestable mais non moins très beau Amadeus. Et oui, c'est bien Prague qui est filmé par le cinéaste et non Vienne. Situé dans les petites rue qui même au chateau si cher à Kafka, ces arcades protègent les passants comme elles protègeaient les marchands et les aristocrates lors des hivers rigoureux de Bohême quand ses derniers souhaitant se rendre à la Cour ou à la Diète. D'une certaine façon aussi, ces arcades privatisent l'espace publique... la maison du seingeur protège le passant, se subsitue au pouvoir royal, de toute façon absent de la ville depuis Matthias. Mais la Prague de Hradcany est encore aujourd'hui celle de Marie-Thérèse, d'un baroque flanboyant et aristocratique, une ville qui semble figée - à tort bien entendu - son paysage au siècle des Lumières. Bientôt par une porte cochère, entre deux arcades, le passant pénètre dans une cour intérieure, privée elle aussi, dans un aubarge, une taverne ou simplement chez un ami. Les arcade sont ici un espace entre deux mondes, ce qui m'intéresse donc, entre l'espace privé et l'espace publique, un espace publique livrée à lui même et un espace privé se constituant en refuge de chaleur et de conscience, lequel échappe à l'ombre du roi.
02 novembre, 2006
Ischia, Baie de Naples, aout 2006

Les îles de la baie de Naples ont toujours été considérées comme des asiles. Il y a Capri bien entendu, mais aussi Ischia, ici abordée depuis le Castel dell'Ovo. Un refuge? Une invitation? Un topos? Une humeur félinienne peut-être... un gout de kitsch sans doute... Il n'en est pas moins que faisant face au Pauselipe, l'île d'Ischia invite aux divagations.
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