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14 mars, 2008

Musicagenade: comme une porte pour descendre en haut

Petite insomnie, ça faisait longtemps, en même temps il n'est pas une heure du mat' et demain je ne fais que de la prospection, de toute façon je serai mis à la porte de mes archives à 12h30.

Les puristes me pardonnerons, j'avoue qu'au début j'ai eu un peu de mal avec cette chanson, aujourd'hui que je la trouve tout bonnement magnifique.

Je n'ai pas trouvé de joli clip...


Une guêpe s'envole, se pose, butine
Et l'image cogne à ma rétine
Mais déjà mon regard est loin
Je n'sais plus voir le quotidien

J'aim'rais m'réveiller sans mémoire
Redécouvrir c'que j'peux plus voir
J'ai écrit une petite annonce
Un mois déjà : pas de réponse

Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premières fois

Je veux revoir ma première fleur
L'accompagner jusqu'à c'qu'elle meure
Et découvrir une flaque d'eau
Comme une porte pour descendre en haut

J'irai dimanche à Orly-Sud
Voir le métal s'prendre pour une plume
Ouvrant les doigts, joignant mes pouces
J'verrai mon ombre lui faire la course

Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premières fois

Sentant les sons comme pris au piège
Je devin'rai mes premières neiges
Battant des mains comme un enfant
J'm'entendrai rire "Eh ! C'est tout blanc !"

Je veux poursuivre des nuages noirs
Au grand galop sur les trottoirs
Sous la tourmente, au mur du vent
Les parapluies deviennent vivants

Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premières fois

Mais j'ai croisé sur mon chemin
Deux grands yeux bleus, deux blanches mains
Ses menottes ont pris mes poignets
Et ce sont ses yeux qui m'ont soigné

Des parapluies se sont ouverts
Un grand avion a fendu l'air
A deversé ses doux flocons
Tout était blanc... tout... non

A nos pieds brillait quelque chose
Et mes yeux ont reconnu la rose
Et j'ai brûlé tout contre toi
Au brasier d'une première fois

04 mars, 2008

Musicagénade: et moi je suis un homme, qui aime bien ce genre de jeu...

Bonne journée aujourd'hui: mon four fonctionne, les H&M viennois sont plus sympas que les parisiens, mes archives sont fructueuses et grâce à Fanny j'ai mangé ma première Schnitzel depuis des lustres, et si peu chère que mon esprit tordu a refuser d'en comprendre le prix (non Mathieu, suis pas nul en allemand!). Mon humeur est donc plutôt... renanlucéenne (et Johann ne va pas encore déduire quoique ce soit sur qui que ce soit de cette chanson, elle me donne juste la banane...).

03 mars, 2008

musicagenade: c'est le temps où j'étais dernier...

Petite humeur du moment...


Rosa
envoyé par jacque_brel


et son remake perso...

C'est le plus vieux tango du monde
Celui que les têtes blondes
Ânonnent comme une ronde
En apprenant leur latin
C'est le tango du collège
Qui prend les rêves au piège
Et dont il est sacrilège
De ne pas sortir malin
C'est le tango des bons pères
Qui surveillent l'œil sévère
Les Jules et les Prosper
Qui seront la France de demain

Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis

C'est le tango des forts en thème
Boutonneux jusqu'à l'extrême
Et qui recouvrent de laine
Leur cœur qui est déjà froid
C'est le tango des forts en rien
Qui déclinent de chagrin
Et qui seront normaliens (pardon, pardon, pardon...)
Parce que papa ne l'était pas
C'est le temps où j'étais dernier
Car ce tango rosa rosae
J'inclinais à lui préférer
Déjà Marie Elena

Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis

C'est le tango des promenades
Deux par seul sous les arcades
Cernés de corbeaux et d'alcades
Qui nous protégeaient des pourquoi
C'est le tango de la pluie sur la cour
Le miroir d'une flaque sans amour
Qui m'a fait comprendre un beau jour
Que je ne serais pas Che Guevara
Mais c'est le tango du temps béni
Où pour un baiser trop petit
Dans les ruelles de Senlis
A rosi le jeune fille de devant moi...

Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis

C'est le tango du temps des zéros
J'en avais tant des minces des gros
Que j'en faisais des tunnels pour Sarko
Des auréoles pour Saint Vincent
C'est le tango des récompenses
Qui vont à ceux qui ont la chance
D'apprendre dès leur enfance
Tout ce qui ne leur servira pas
Mais c'est le tango que l'on regrette
Une fois que le temps s'achète
Et que l'on s'aperçoit tout bête
Qu'il y a des épines aux Rosa

Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis

26 février, 2008

de retour

Bon voilà, suis de retour, trop de sarkozismes ces derniers temps pour rester muet et un départ pour Vienne dans quelques jours sont de bons prétextes pour rouvrir ce blog. Bon alors, là, je suppose qu'il faut que je refasse une ligne éditoriale... En même temps la première, je ne l'ai jamais tenue. Restons en donc à cette bonne vieille dideronade qui veut que mes idées soient mes catins et ça ira très bien. Bref je suis toujours aussi intellectuellement malhonnête, maladroit, provocateur (un de mes étudiants m'a dit que j'étais un anarchiste...), libidineux, amoral et musicalement dénué de goût.

Pour reprendre les bonnes vieilles habitudes, une petite vidé du temps où les présidents avaient une culture bril... non une culture tout simplement...



L'occasion est aussi trop belle pour refaire un test de proustitude:

Le principal trait de mon caractère.
Curieusement gourmand

La qualité que je désire chez un homme.
L'intelligence

La qualité que je désire chez une femme.
L'intelligence

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis.
La droiture

Mon principal défaut.
L'impatience

Mon occupation préférée.
Mettre les pieds dans le plat

Mon rêve de bonheur.
Je ne me souviens plus de mes rêves...

Quel serait mon plus grand malheur ?
Que Dieu existe...

Ce que je voudrais être.
Diderot

Le pays où je désirerais vivre.
Grenade au treizième siècle

La couleur que je préfère.
c'est celle de vos yeux jaloux, ouh ouh ouh ouh

La fleur que j'aime.
dans une peau de vâche

L'oiseau que je préfère
ah les romantiques et leurs métaphores... Le canard c'est très bon avec du cury et du miel. C'est un oiseau au fait?

Mes auteurs favoris en prose.
Lorenzo Da Ponte, Giacomo Casanova, Milan Kundera

Mes poètes préférés.
Cesc Fabregas, Chris Waddle, Samir Nasri... ah et Bilitis

Mes héros dans la fiction.
Papageno!

Mes héroïnes favorites dans la fiction.
Marie, sacrée menteuse... et Papagena

Mes compositeurs préférés.
Wolfgang, Amadeus et Mozart

Mes peintres favoris.
Boucher, Greuze et Moureau

Mes héros dans la vie réelle.
C'est quoi la vie réelle? hmmm Arnaud Klarsfeld! Non j'déconne...

Mes héroïnes dans l'histoire
Libuše! Comment ça elle n'a pas existé! T'as des preuves?

Mes noms favoris.
Comme Proust, je n'en ai qu'un à la fois, si si je vous assure...

Ce que je déteste par-dessus tout
Finir un repas sans café...

Personnages historiques que je méprise le plus.
Napo, Frédéric II et Lamartine

Le fait militaire que j'admire le plus.
Oser un premier baiser

La réforme que j'estime le plus.
L'abolition de la peine de mort par Badinter, vu le contexte...

Le don de la nature que je voudrais avoir.
Celui de percer ses arcanes, mon côté alchimiste...

Comment j'aimerais mourir.
aimé

État présent de mon esprit.
envienné

Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence.
Les miennes...

Ma devise.
Mes idées sont mes catins

15 septembre, 2007

Chabal: cet imbécile heureux qui est né quelque part...

J'ai trouvé cette vidéo sur le blog de Criticus , et j'avoue avoir mis un petit temps avant de reprendre mes esprits



J'avais déja des doutes sur les valeurs que le XV de France proposait pendant cette coupe du monde, et les propos de Chabal ne font que me conforter, même si je ne doute pas qu'ils fassent plaisir au CSA. "Je suis en France donc vous me parlez en français", je ne comprends pas fondamentalement la logique, car celle-ci implique de refuser de dialoguer avec toute personne ne parlant pas cette langue et pourtant présente sur le territoire de la République. Ces propos ne sont pas sans conséquence, il faut aller au bout de la logique qu'ils induisent, à savoir le refus du cosmopolitisme, le repli sur soi, le refus de l'altérité, ce qui de la part d'un homme vivant une partie de son temps en Angleterre et plus particulièrement dans la babylonienne Londres peut paraître surprenant... Certes vivre à Londres pour se remplir les poches ne signifie pas que l'on épouse le modèle de société de celle-ci, mais Chabal se comporte ici comme un vulgaire franchouillard de bas étage. On adapte sa langue selon son interlocuteur et non selon l'endroit où l'on se trouve, qui plus est lorsque l'on prend la parole dans le cadre d'un événement mondiale comme l'est une coupe du monde... Chabal ici ne défend rien, ni la France, ni la froncophonie, il humilie autant le journaliste qui l'interroge qu'il rend honteux les francophones de sa conduite. Bref aucune fierté là-dedans, pas même un brin de dignité chez Chabal, juste de l'arrogance, de la médiocrité et de la bétise. Décidément, ce XV de France ne me plait vraiment pas...


C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

07 septembre, 2007

28 juin, 2007

Musicagenad: Eye of the Papageno


Risin' up, back on the street
Did my time, took my chances
Went the distance, now I'm back on my feet
Just a man and his will to survive

So many times, it happens too fast
You change your passion for glory
Don't lose your grip on the dreams of the past
You must fight just to keep them alive

It's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight
Risin' up to the challenge of our rival
And the last known survivor stalks his prey in the night
And he's watchin' us all in the eye of the tiger

Face to face, out in the heat
Hangin' tough, stayin' angry
They stack the odds 'til we take to the street
For we kill with the skill to survive

It's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight
Risin' up to the challenge of our rival
And the last known survivor stalks his prey in the night
And he's watchin' us all in the eye of the tiger

Risin' up, straight to the top
Have the guts, got the glory
Went the distance, now I'm not gonna stop
Just a man and his will to survive

It's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight
Risin' up to the challenge of our rival
And the last known survivor stalks his prey in the night
And he's watchin' us all in the eye of the tiger

The eye of the tiger
The eye of the tiger

09 juin, 2007

Musicagenade: this life is the best we've ever had


(si vous trouvez une meilleure vidéo je prend...)

Tonight we fly
Over the houses
The streets and the trees
Over the dogs down below
They'll bark at our shadows
As we float by on the breeze

Tonight we fly
Over the chimney tops
Skylights and slates -
Looking into all your lives
And wondering why
Happiness is so hard to find

Over the doctor, over the soldier
Over the farmer, over the poacher
Over the preacher, over the gambler
Over the teacher, over the rambler
Over the lawyer, over the dancer
Over the voyeur,over the builder and the destroyer,
Over the hills and far away

Tonight we fly
Over the mountains
The beach and the sea
Over the friends that we've known
And those that we now know
And those who we've yet to meet

And when we die
Oh, will we be
That disappointed
Or sad
If heaven doesn't exist
What will we have missed
This life is the best we've ever had

19 mai, 2007

Musicagenade: découverte


Un vrai coup de coeur, allez voir son site, il y a deux tres beaux enregistrements et retrouvez la en concert. Voici les trois prochaines dates annoncées:
Le 21 mai, 20h à la baleine blance
Le 23 mai à 20h30 au T pour 2
Le 21 juin à 20h aux Arenes de Montmartres

05 mai, 2007

Musicagenade: pour ces valeurs


O Freunde, nicht diese Töne!
Sondern laßt uns angenehmere
anstimmen und freudenvollere.
Freude!
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum!
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt;
Alle Menschen werden Brüder,
(original de Schiller :
Was der Mode Schwert geteilt;
Bettler werden Fürstenbrüder,)
Wo dein sanfter Flügel weilt.
Wem der große Wurf gelungen,
Eines Freundes Freund zu sein;
Wer ein holdes Weib errungen,
Mische seinen Jubel ein!
Ja, wer auch nur eine Seele
Sein nennt auf dem Erdenrund!
Und wer's nie gekonnt, der stehle
Weinend sich aus diesem Bund!
Freude trinken alle Wesen
An den Brüsten der Natur;
Alle Guten, alle Bösen
Folgen ihrer Rosenspur.
Küsse gab sie uns und Reben,
Einen Freund, geprüft im Tod;
Wollust ward dem Wurm gegeben,
und der Cherub steht vor Gott.
Froh, wie seine Sonnen fliegen
Durch des Himmels prächt'gen Plan,
Laufet, Brüder, eure Bahn,
Freudig, wie ein Held zum Siegen.
Seid umschlungen, Millionen!
Diesen Kuß der ganzen Welt!
Brüder, über'm Sternenzelt
Muß ein lieber Vater wohnen.
Ihr stürzt nieder, Millionen?
Ahnest du den Schöpfer, Welt?
Such' ihn über'm Sternenzelt!
Über Sternen muß er wohnen.
La section finale répète :
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium/
Seid umschlungen, Millionen!
Diesen Kuß der ganzen Welt!

21 avril, 2007

Musicagenade: sans l'avoir voulu...


J'ai retrouvé cette chanson de fond de mes fichiers numériques ... comme quoi la technologie ne désenchante rien. Bref, j'ai pensé que publiée par moi, elle pourrait faire sourire quelques lèvres... Pas vrai puce?