
Parmi ces nouveaux venus, cela ne surprendra personne que la vague principale est venue de Solferino. Une nouvelle sensibilité politique, une nouvelle façon de faire de la politique, un nouvel héritage politique avec ses déceptions et ses espoirs investi le 133 de la rue de l'Université, ce qui justifie à lui seul la refonte du parti. On dit ici où la que les fièdèle craignent pour leurs places, on prend garde à ne pas trop se "péhessiser". On pense qu'il est indécent de dire que Marielle de Sarnez sera candidate à la mairie de Paris avant qu'elle aie été choisie par les militants... Bref tout celà est un parti en mouvement qui se cherche entre ses idées et ses statuts à l'image de ses locaux nationaux devenus trop petits pour lui. François Bayrou vient de réaffirmer l'importance qu'il accorde et l'élaboration d'une Charte éthique. Peut être que la solution est là, si toutefois cette charte intègre les nouvaux statuts et qu'elle soit contraignante.
Des enjeux sont donc à relever. Le Modem doit apprendre à devenir un "parti de masse" qui ne ressemble pas au PS - ce que personne ne veut - et ne soit pas non plus une masse aux ordres comme l'est l'UMP. Le Modem doit poser la questions de ses valeurs, sans avoir peur de les affirmer et ne pas nécessairement rechercher le compromis sur les principes. Il faut une ligne claire et droite, mettre l'homme au centre de tout comme le dit François Bayrou, mais il faut s'y tenir et l'imposer aussi à ceux qui se disent de droite. Or nous avons des raisons d'y croire. François Bayrou entend ouvrir les portes des possible de tous les possibles, nous avons tout à inventer et nous savons que si le Modem échoue, cela sera de notre faute. Le Modem ne sera pas victime de son succès.