17 septembre, 2007
16 septembre, 2007
Le forum des démocrates: une orientations pour le Modem
voici une intervention très interessante de François Bayrou sur la naissance du Modem, une rétrospective sur les alliances de l'UDF depuis 1981, sur la nécessité de son indépendance et le sens que veut donner le Mouvement démocrates à son action.
A vos commentaires.... partez!
Parlons franc: voici une belle autocritique de l'UDF, de son action, mais pas un reniement de son héritage de mouvement politique clairement à droite. Peut importe, nous ne lui demandons pas de le renier. Comme souvent, il sait régler ses comptes et remettres partenaires à leur place, corrigeant l'ingratitude d'un député et la virulence déplacée d'un militant, j'y ai assisté. "J'aime beaucoup les alliances quand c'est moi le chef" a-t-il du mal à retenir, mais cela est-il compatible avec la liberté de vote qu'il garantit à ses élus et militants. "Nous sommes indépendants" ensemble, mais individuellement? "Prenez vos responsabilités", je crois que finalement tout est là, la liberté est peut être plus une crainte de militant d'en avoir trop que de cadre d'en trop donner. "Dernier point, et le seul qui compte, le seul point majeur: il y a une chose qui n'est pas négociable, c'est qu'une fois pour toute nous sommes indépendants, et être indépendant c'est-à-dire que l'on peut regarder avec bienveillance d'un côté et de l'autre". Les leçons sont retenues, et le message est bien passé.
A vos commentaires.... partez!
Parlons franc: voici une belle autocritique de l'UDF, de son action, mais pas un reniement de son héritage de mouvement politique clairement à droite. Peut importe, nous ne lui demandons pas de le renier. Comme souvent, il sait régler ses comptes et remettres partenaires à leur place, corrigeant l'ingratitude d'un député et la virulence déplacée d'un militant, j'y ai assisté. "J'aime beaucoup les alliances quand c'est moi le chef" a-t-il du mal à retenir, mais cela est-il compatible avec la liberté de vote qu'il garantit à ses élus et militants. "Nous sommes indépendants" ensemble, mais individuellement? "Prenez vos responsabilités", je crois que finalement tout est là, la liberté est peut être plus une crainte de militant d'en avoir trop que de cadre d'en trop donner. "Dernier point, et le seul qui compte, le seul point majeur: il y a une chose qui n'est pas négociable, c'est qu'une fois pour toute nous sommes indépendants, et être indépendant c'est-à-dire que l'on peut regarder avec bienveillance d'un côté et de l'autre". Les leçons sont retenues, et le message est bien passé.
15 septembre, 2007
Chabal: cet imbécile heureux qui est né quelque part...
J'ai trouvé cette vidéo sur le blog de Criticus , et j'avoue avoir mis un petit temps avant de reprendre mes esprits
J'avais déja des doutes sur les valeurs que le XV de France proposait pendant cette coupe du monde, et les propos de Chabal ne font que me conforter, même si je ne doute pas qu'ils fassent plaisir au CSA. "Je suis en France donc vous me parlez en français", je ne comprends pas fondamentalement la logique, car celle-ci implique de refuser de dialoguer avec toute personne ne parlant pas cette langue et pourtant présente sur le territoire de la République. Ces propos ne sont pas sans conséquence, il faut aller au bout de la logique qu'ils induisent, à savoir le refus du cosmopolitisme, le repli sur soi, le refus de l'altérité, ce qui de la part d'un homme vivant une partie de son temps en Angleterre et plus particulièrement dans la babylonienne Londres peut paraître surprenant... Certes vivre à Londres pour se remplir les poches ne signifie pas que l'on épouse le modèle de société de celle-ci, mais Chabal se comporte ici comme un vulgaire franchouillard de bas étage. On adapte sa langue selon son interlocuteur et non selon l'endroit où l'on se trouve, qui plus est lorsque l'on prend la parole dans le cadre d'un événement mondiale comme l'est une coupe du monde... Chabal ici ne défend rien, ni la France, ni la froncophonie, il humilie autant le journaliste qui l'interroge qu'il rend honteux les francophones de sa conduite. Bref aucune fierté là-dedans, pas même un brin de dignité chez Chabal, juste de l'arrogance, de la médiocrité et de la bétise. Décidément, ce XV de France ne me plait vraiment pas...
C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
J'avais déja des doutes sur les valeurs que le XV de France proposait pendant cette coupe du monde, et les propos de Chabal ne font que me conforter, même si je ne doute pas qu'ils fassent plaisir au CSA. "Je suis en France donc vous me parlez en français", je ne comprends pas fondamentalement la logique, car celle-ci implique de refuser de dialoguer avec toute personne ne parlant pas cette langue et pourtant présente sur le territoire de la République. Ces propos ne sont pas sans conséquence, il faut aller au bout de la logique qu'ils induisent, à savoir le refus du cosmopolitisme, le repli sur soi, le refus de l'altérité, ce qui de la part d'un homme vivant une partie de son temps en Angleterre et plus particulièrement dans la babylonienne Londres peut paraître surprenant... Certes vivre à Londres pour se remplir les poches ne signifie pas que l'on épouse le modèle de société de celle-ci, mais Chabal se comporte ici comme un vulgaire franchouillard de bas étage. On adapte sa langue selon son interlocuteur et non selon l'endroit où l'on se trouve, qui plus est lorsque l'on prend la parole dans le cadre d'un événement mondiale comme l'est une coupe du monde... Chabal ici ne défend rien, ni la France, ni la froncophonie, il humilie autant le journaliste qui l'interroge qu'il rend honteux les francophones de sa conduite. Bref aucune fierté là-dedans, pas même un brin de dignité chez Chabal, juste de l'arrogance, de la médiocrité et de la bétise. Décidément, ce XV de France ne me plait vraiment pas...
C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
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13 septembre, 2007
Le (ridicule) retour du déclin...
Je prends en ce moment un malin plaisir à parier contre la France. Après avoir mis ma petite pièce sur les larmes retenues de l'équipe de rugby argentine, j'ai été hier attiré par la côte de l'équipe de foot écossaise, il faut croire que ma vénalité est payante. Pourtant, deux défaites de deux équipes nationales françaises et voilà que l'on parle de nouveau ici et là de déclin de la France qu'on essaie de l'évaluer: la production du fromage corse passe encore mais alors pour la balance commerciale rien ne va plus. Et puis c'est pas la faute à l'Euro - ce qui est vrai - regardez en Allemagne les producteurs de pièces détachées pour machines industrielles sont aux anges. Sans compter bien entendu que l'on rogne sur les sacro-saints régimes spéciaux. Bref rien ne va plus. Un peu plus et on dépose le bilan. Mais tout celà a-t-il vraiment un sens? Mon anti-patriotisme vénal des paris sportifs est-il une pure provocation ou bien dit-il autre chose? Je ne suis pas bien convaincu que nous devons continuer à évaluer les performances d'une société à travers un cadre nationale dépassé dans bien des cas. S'il y a déclin ce n'est peut être pas tant celui de la France que des cadres nationaux, qui ont vécu leur temps et qui dans leur ensemble sont inappropriés pour rendre compte de la réalité de la vitalité d'une société. L'idée de déclin ne convient pas à une société. Les sociétés se transforment et s'adaptent, mais ne déclinent pas. Simple hypothèse et affaire à suivre...
12 septembre, 2007
Recette: Mezzalune au pecorino sarde
Depuis que j'ai enménagé dans ce nouveau quartier, je redécouvre grâce au petit traiteur italien du coin les saveurs du pecorino goûté pour la premiere fois il y a un an à Naples. Ce fromage au lait de brebis connaît une diversité de préparation. Aujourd'hui voici le pecorino sarde et une petite recette de ma composition pour le cuisiner.
Pour deux personnes:
- Pecorino sarde en copeaux bien affiné
- mezzalune fraiche fourrées à la tomate et au basillique
- 12 fines tranches de saucisson des Abruzzes
- 4 tomates moyennes
Recette:
- pêler les tomates, les vider, les couper en petits morceaux et les faire suer dans une poelle
- faire cuire les mezzalune
- les tomates réduites presque à sec, ajouter les tranches de saucisson
- mélanger
- ajouter les mezzalune une fois al dente
- mélanger et laisser compoter une minute
- dresser
- ajouter les copeaux de pecorino sarde
- une pincée de basilique
- servir accompagner d'un verre de Cannonau
Pour deux personnes:
- Pecorino sarde en copeaux bien affiné
- mezzalune fraiche fourrées à la tomate et au basillique
- 12 fines tranches de saucisson des Abruzzes
- 4 tomates moyennes
Recette:
- pêler les tomates, les vider, les couper en petits morceaux et les faire suer dans une poelle
- faire cuire les mezzalune
- les tomates réduites presque à sec, ajouter les tranches de saucisson
- mélanger
- ajouter les mezzalune une fois al dente
- mélanger et laisser compoter une minute
- dresser
- ajouter les copeaux de pecorino sarde
- une pincée de basilique
- servir accompagner d'un verre de Cannonau
10 septembre, 2007
08 septembre, 2007
Don't cry for me Argentina...
Ma rue, celle ou j'ai enménagé depuis un mois, s'est mise ces derniers jours aux couleurs de l'équipe de France de rugby. Les restaurants et les bars ont couvert leurs façades des devantures bleu horizon sur lesquelles posent en héros publicitaires de Nike les joueurs du XV de France: Ibanez, Chabal, Dominici... Au dessus de la ruelle, et tout au long de celle-ci, ont été dressés des maillots grand-format de l'équipe de France et certains de mes voisins ont poussé le chic jusqu'à dresser des drapeaux sur leur balcon. Bref ça chante, ça marseillaise à tout va et l'atmosphère est même plutot sympa dans son chauvinisme. Seulement voilà, ce soir le match d'ouverture de la Coupe du monde entre la France et l'Agentine n'a pas donné le résultat attendu. Les Pumas, les larmes aux yeux pendant leurs hymnes n'ont rien laché et on finit par l'emporté. J'ai poussé mon manque de patriotisme par me laisser toucher par l'émotion des fiers gaillards de la Pampa, et avant le coup d'envoie, j'ai misé ma petite pièce sur un site de paris bien connu. Preuve, s'il en est, que le préjugé patriotique ne paie pas, l'Argentine n'aura pas ce soir à pleurer pour moi.
Et nah! même pas honte...
Et nah! même pas honte...
07 septembre, 2007
05 septembre, 2007
Les valeurs de l'Ovalie reniées par le XV de France?
Les embruns nauséabonds qui ont frappé le 300 de Zack Snyder ont touché la France... Les rugbymen du XV de France ont en effet décidé de reprendre à leur compte le cri de guerre des soldats spartiates dans l'adaption récente de la BD de Frank Miller. Que le sport d'équipe soit une métaphore assumée de la guerre est une chose, mais tout dépend aussi de pour quoi ont fait la guerre. L'identification à la société spartiate est plus que douteuse. La cité de Sparte qui dominait la Grêce du Veme siècle est une société eugéniste "où les armes font les hommes", profondément inégalitaire, xénophobe et violente. Nous sommes bien loin ici des vlareus revendiquées généralement par l'Ovalie...
Mais plus encore qu'à Sparte, c'est au film de Snyder que le XV de France se réfère, film qui voile à peine la stigmatisation de l'orient Perse, dénonçant le cosmopolitisme comme une dégénérescence et qui fait de la patrie et de la pureté du sang l'idéal son horizon d'attente. La solidarité des Spartiates de Snyder est celle d'une société mysogine qui veut la guerre et non la diplomatie, qui n'existe qu'entre les hommes "parfaits" qui n'ont pas été exécuté à leur naissance pour une doigt trop long ou un grain de beauté de trop, et dont l'initiation passe par le massacre des ilotes, esclaves cultuvant la terre hors de la cité, c'est-à-dire hors de l'espace vécu comme civilisé...
Bien entendu le XV de France pêche par ignorance de tout celà, bien entendu tout cette symbolique lui échappe, mais il n'en est pas moins que le film de Snyder a fait son oeuvre en suscitant la banalisation d'une violence reposant sur des valeurs détestables, une vision du monde biaisée et le préjugé patriotique. Cependant, aux thermopyles, ce sont les Perses qui l'ont emporté...
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