Ma rue, celle ou j'ai enménagé depuis un mois, s'est mise ces derniers jours aux couleurs de l'équipe de France de rugby. Les restaurants et les bars ont couvert leurs façades des devantures bleu horizon sur lesquelles posent en héros publicitaires de Nike les joueurs du XV de France: Ibanez, Chabal, Dominici... Au dessus de la ruelle, et tout au long de celle-ci, ont été dressés des maillots grand-format de l'équipe de France et certains de mes voisins ont poussé le chic jusqu'à dresser des drapeaux sur leur balcon. Bref ça chante, ça marseillaise à tout va et l'atmosphère est même plutot sympa dans son chauvinisme. Seulement voilà, ce soir le match d'ouverture de la Coupe du monde entre la France et l'Agentine n'a pas donné le résultat attendu. Les Pumas, les larmes aux yeux pendant leurs hymnes n'ont rien laché et on finit par l'emporté. J'ai poussé mon manque de patriotisme par me laisser toucher par l'émotion des fiers gaillards de la Pampa, et avant le coup d'envoie, j'ai misé ma petite pièce sur un site de paris bien connu. Preuve, s'il en est, que le préjugé patriotique ne paie pas, l'Argentine n'aura pas ce soir à pleurer pour moi.
Et nah! même pas honte...
08 septembre, 2007
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4 commentaires:
As-tu entendu ma voix parmi les chanteurs de la marseillaise? J'y étais! Très agréable les portraits géants au fait :)
Tu aurais pu me chanter la sérénade: "Vieni alla finestra, Ô il mio tesoro..."
alors tu me montreras ta fenetre pour la prochaine fois!
(j'ammenerai ma guitare).
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