10 mai, 2007

AG anti-Sarkozy à la Sorbonne: cela ne rime à rien...

Hier les étudiants de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont voté la grêve du site de Tolbiac, et une assemblée générale était convoquée cet après-midi à la Sorbonne pour débattre d 'une mobilisation contre Nicolas Sarkozy. Il me semble important de rappeler ici, comme cela a été fait, que Nicolas Sarkozy a été élu, qu'il sera président pendant cinq ans et qu'il faut que celà reste ainsi, sauf à assumer une volonté d'en finir avec la démocratie électorale, au quel cas, il faut le dire. Beaucoup de bétises ont été dites, beaucoup de procès d'intention ont été faits, et beaucoup d'intolérance s'est faite jour de la part de certains de ceux qui entendent défendre la démocratie mais ne respectent pas l'expression des quelques courageux venus défendre la mise en place du programme de Nicolas Sarkozy. A voir cette AG aujourd'hi, je cromprends pourquoi Nicolas Sarkozy a été élu. Pour critiquer des réformes, il faut que des réformes soit entreprises, pour que des réformes soient entreprises, il faut un gouvernement, et pour nommer un gouvernement, il faut que le nouveau président soit investi. Ce qui n'est pas encore le cas. Ce sont des projets dans le vent qui sont discutés. Certains avouent agir par peur, cela n'est pas le comportement d'un citoyen responsable, mais d'un sujet d'Ancien Régime. Nous devons agir sur la base de projets réels et non sur le fantasme de déclarations électorales. Je ne vois dans cette démarche que beaucoup d'ignorance et de malhonneteté intellectuelle. On ne combat pas le projet de Nicolas Sarkozy en réaction, mais en allant de l'avant, en faisant des propositions claires et en formulant un véritable projet d'avenir. C'est ce qui a manqué à la gauche pour l'emporter. Le plus important n'est pas aujourd'hui les réformes qu'un gouvernement qui n'est pas encore formé proposera à une assemblée qui n'est pas encore élue, mais bien l'election de cette Assemblée nationale, qui est le contre-pouvoir naturel du pouvoir exécutif. La façon la plus efficace de lutter contre la politique de Nicolas Sarkozy est d'offrir à l'Anssemblée nationale une opposition véritable et créatrice de projet.

2 commentaires:

Octave a dit…

deux gauches toujours cher Papageno, deux gauche, une sociale-démocrate et l'autre anti-libérale... dur dur de s'entendre...

Anonyme a dit…

Pour une fois je suis d'accord avec toi ;)
Très juste, très juste...