31 mai, 2007

Il court, il court le furet...


Nicolas Sarkozy était aujourd'hui en Espage pour présenter son projet de réduction du traité constitutionel européen à sa Charte fondamentale. Etudiant en licence d'histoire - ce qui commence tout de même à remonter - une idée de Robert Frank m'avait beaucoup marqué. La France est souvent à la fois à l'initiative des grands projets européens mais aussi à l'origine de leur échec. Or chaque échec général débouche sur une avancée particulière. Si Nicolas Sarkozy arrive à réunir les Européens sur le texte fondamental de projet de traité, le processus se vérifira encore et il faut l'espérer. Plus étonnant peut être, la proposition de Nicolas Sarkozy était celle d'une grande partie de la gauche, pour ne pas dire de la gauche de la gauche qui a défendu le "non" en 2005. Il est dommage que sur une chose aussi importante que l'Europe, la gauche reste muette à l'égard de cette initiative. Si la gauche veut se redonner une certaine profondeur, elle doit se prononcer sur des choses aussi importantes que l'Europe. je n'envisage son silence que comme un lache accord. La gauche se tait alors qu'elle devrait avoir une action positive, affirmer ses idées, construire cette avenir dont elle parle tant mais pour lequel elle ne fait rien. La gauche est déjà dans l'opposition, rien n'y fait, il semble qu'elle n'ait rien encore compris et qu'elle soit incapable d'avoir un projet franc, préférant se positionner d'abord par rapport à ce que fait la droite.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

je viens tout juste de faire une recherche google sur la via dei fiori imperiali à Rome, et figure-toi que la toute première adresse que communique google est...celle du Papageno! Bravo pour cette célébrité!

D. a dit…

"Ich Vogelfänger bin bekannt
Bei Alt und Jung im ganzen Land"

Anonyme a dit…

L'ennui, c'est peut-être qu'en rappelalnt que l'idée (qui a d'ailleurs l'air bien partie pour marcher) venait d'elle, la gauche d'opposition risque bien de renforcer l'opinion publique sur le fait que Nicolas Sarkozy a su dépassé le clivage gauche-droite en s'ouvrant à gauche.
Et renforcer cette idée juste avant les législatives, ce serait un peu suicidaire...

D. a dit…

Ah... la politique est affaire de conscience, ou ce n'est rien...