02 novembre, 2006

Emotions napolitaines




On apprend de naples que 7 personnes en 5 jours auraient été victimes des luttes internes qui divisent la Camora. Cela n'est en rien pour améliorier l'image injustement mauvaise que porte cette ville. Pourtant mes premiers pas Piazza Garibladi n'étaient pas pour le contredire. La foule, les préjugés et une chaleur accablante avaient préparés les paroles de ce Français rencontré devant la gare: "tirez-vous de là!". Nous sommes restés. je voulais voir Santa Chiara, j'ai aimé San Domenico et le Duomo. Le vieux quartier lazron, orthonormé et aux façades décrépites nous offrait un regain de fraicheur. Deux voitures ne peuvent se coirser dans les rues, et le soir, Piazza Bellini, la terrasse d'un restorant confiné, voilà Naples, voilà nos peurs envolées, elles n'étaient là que pour nourir notre excitation.
Et pourtant, depuis la vieille ville, on ne peut manquer San Elmo qui menace, la forteresse aux canons tournés sur la ville, avec ceux du Castello Nuouvo et de celui dell'Ovo. Au "territoire" répond la menace. Naples est une ville violente, cela se lit dans sa réalité urbanistique, la réalité d'un rapport de force. Et pourtant, quatre avenues entoure le "territoire", aucune ne le pénètre, Deux villes se cotoient sans se parler, si ce n'est en invectives... Il en faudra bien plus pour révoquer mon amour pour la cité lazzaronienne

3 commentaires:

Anonyme a dit…

parler de Naples sans évoquer ni scappanapoli, ni les Bourbons et encore moins Marie-Caroline, fallait le faire ;)

D. a dit…

Mon cher ami, sachez bien que le Naples en question est celui que vous appellez Scappanapoli, seulement, ce signifiant ne semble pas le mieux approprié pour évoquer l'esprit de mes émotions... Quant à Marie Caroline...

Anonyme a dit…

ceci dit, j'aime beaucoup la réaction de Romano Prodi: "quoi, 12 morts? mais c'est normal, le taux de criminalité à Naples n'augmente pas".
Finalement, un tit tour à naples au lieu de Rome, pourquoi pas?^^