
La sociologie siegfriedienne pose alors la question du vote de conviction, ou de la part de conviction dans le vote à l'échelle nationale. De multiples critères doivent être pris en considération avant le facteur idéologique qui peuvent aller de la structure de l'habitat de l'électeur à son sexe, en passant par son travail, sa mobilité ou son héritage culturel particulier. Pierre Barral à même proposé une typologie de régions politiques à partir des facteurs siegfriediens. Le vote serait alors affaire de fidélité, de rapport anthropologique plus que de convictions politiques profondes. Sans pousser à la caricature du canton de Saint-Fulgent transformé en véritable fief par Philippe de Villiers, c'est à mon avis l'un des grand apport de l'antrhopologie que de montrer que la politique est aussi affaire de relations affective, de rapport de soumission à protection ou de don et de contre-don cognitifs. Bref, en même temps, je me pense pas que l'on puisse cela à réduire les débats d'idées à une vasque mascarade. Cette analyse, à mon sens..., nous rappelle juste que la démocratie etla politisation qu'elle induit, n'est pas un du mais un pari qui n'est pas encore tout à fait réussi.
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